Le bulletin de Mai 2016 inclut:
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Rencontre avec les parties prenantes de la Mer du Nord au Danemark
LIFE et les représentants de deux organisations membres, FSK. Foreningen for Skånsomt 
Kystfiskeri et NUTFA, ont participé à l’évènement “Slow Fish et les Mers du Nord” qui a eu lieu au Danemark du 8 au 10 Avril. La réunion, organisée par Slow Fish et accueillie par la communauté de pêcheurs de Thorupstrand, a été l’occasion de visiter les infrastructures de débarquement et transformation, d’échanger des meilleures pratiques et d’effectuer une réflexion multidisciplinaire à la présence de pêcheurs, producteurs, chercheurs et ONG sur de nombreuses questions particulièrement importantes pour la Mer du Nord telles que l’aquaculture, les initiatives locales, les marchés et la gestion des ressources.
La rencontre a été le point de départ d’un travail collectif de développement de réseaux et engagement qui se développera dans les mois à venir avec des communautés de pêcheurs et les parties intéressées dans le cadre de l’évènement Terra Madre qui aura lieu à Turin en Septembre 2016.
LIFE devient membres du Conseil Consultatif pour la Méditerranée
La candidature de LIFE pour devenir un membre officiel du MedAC a été acceptée. Le MedAC est le 
conseil qui réunit les organisations nationales, européennes et les ONG qui représentent le secteur de la pêche et qui fournissent à la Commission et aux Etats Membres des recommandations sur des questions relatives à sa gestion. Avec cette place au sein du Conseil, les pêcheurs artisans seront en mesure de faire entendre leur voix au niveau des décideurs et d’influencer les politiques qui définissent la gestion du secteur dans la Région.
LIFE invitée par la Commission au lancement de la nouvelle stratégie pour la Méditerranée.
Le 27 LIFE a participé au lancement de la nouvelle stratégie pour la Méditerranée par le 
Commissaire Karmenu Vella au plus grand évènement européen du secteur, le Seafood Global Expo, à Bruxelles.
Malgré les efforts pour la conservation des législateurs et des pêcheurs, la Méditerranée souffre encore d’un déclin des stocks. Pour cette raison la Commission Européenne, inquiète de l’impact sur des milliers de pêcheurs, a décidé de focaliser sa nouvelle campagne politique sur la Région.
Christian Décugis, Directeur de LIFE pour la Méditerranée, a été interviewé par les journalistes officiels de l’évènement et a rappelé le rôle essentiel des pêcheurs artisans, leur engagement depuis toujours dans les pratiques durables et la nécessité d’un processus de décision plus inclusif.
L’organisation des pêcheur artisans hollandais et belges a choisi un nouveau Président : Albert Jan Maat. Il a été Directeur de l’Union des Agriculteurs et a travaillé au Parlement Européen comme rapporteur sur le Plan de Gestion de l’Anguille. Avec Albert Jan Maat, NetVISwerk augmentera son réseau national et européen et travaillera de près avec l’Union des Agriculteurs des Pays-Bas à Bruxelles. Les deux organisations hollandaises sont déjà en train de coopérer sur la difficile tâche de dresser une liste des Espèces Exotiques Envahissantes et l’Union des Agriculteurs a l’intention de soutenir LIFE sur la question des pêcheurs artisans européens.
Le 12 Avril la Plateforme de la Petite Pêche Artisanale Française a publié un communiqué de presse pour communiquer ses inquiétudes sur la gestion de la pêche en France. L’article, publié sur le journal Le Marin ( http://goo.gl/G3nsWm ) , dénonce les nombreuses exigences administratives à laquelle la profession est soumise et une allocation des quotas et gestion des OP pas claires. La Plateforme ne demande pas une exemption totale de la pêche artisanale, mais simplement des mesures de gestion plus adaptées.
En plus des membres qui ont rejoint LIFE depuis le début de 2016, les organisations suivantes sont devenues membres ce mois :
Union des Communautés des Prud’hommes Pêcheurs Méditerranéens
(UCPPM – France)
Les Prud’homies sont des communautés de pêcheurs qui se sont développées sur la côte méditerranéenne française depuis le Moyen-Age et qui ont développé un système d’autorégulation et de gestion autonome. UCPPM, créée en 2015, est l’association officielle qui représente 300 Prud’hommes (pour 250 bateaux de moins de 10 mètres) et qui a parmi ses objectifs la promotion de pratiques de pêche durables et le développement de politiques plus adaptées à la flotte et à l’environnement locaux. Bienvenue à LIFE!
Asociación para la defensa de la pesca artesanal del Mediterráneo
(ADPAM – Espagne)
ADPAM est une association créée en 2008 pour représenter les communautés artisanales espagnoles, en particulier celles de la Province de Castellὸn et de Catalogne, sur la côte méditerranéenne. Aujourd’hui elle représente 40 pêcheurs (pour 40 bateaux) et travaille entre autres pour s’assurer que les politiques européennes puissent assurer une gestion durable des stocks de la Région. LIFE est très heureuse d’accueillir ADPAM tel que membre actif de la Région Med!
Ce bulletin est un simple aperçu de nos activités extérieures. En outre, le personnel de LIFE au Royaume-Uni, à Bruxelles et en Espagne répond à une vaste gamme de questions liées à notre secteur et continue de développer et promulguer des politiques liées à la petite pêche.
Nos directeurs régionaux, tous des petits pêcheurs, favorisent également les valeurs et les avantages de la pêche côtière.
Vous avez besoin des informations supplémentaires sur un événement, un projet ou initiative spécifique? N’hésitez pas à nous contacter à communications@lifeplatform.eu ou suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook (Low Impact Fishers of Europe) et Twitter (@LIFEplatformEU).
Brussels, 26 April 2016
Brian O’Riordan
LIFE Platform
Blue Growth is the new snake oil of the world economy. It is being promoted as the miracle cure for stagnant growth, overexploited and dwindling resources, and insufficient food on dry land in the context of ever increasing needs of a rapidly growing world population. In the absence of a “Planet B”, Blue Growth provides a glimmer of hope.
The idea of the Blue Economy came out of the 2012 Rio + 20 process under the auspices of the United Nations Conference on Environment and Development – building on the 1992 Earth Summit. Advocated for principally by Small Island Development States (SIDS), it is rooted in the Green Economy, which in turn is seen as vital for “achieving sustainable development, to contribute to eradicating poverty as well as sustained economic growth, enhancing social inclusion, improving human welfare and creating opportunities for employment and decent work for all, while maintaining the healthy functioning of the Earth’s ecosystems” (from Para 56. The future we want. UNCSD 2012 http://www.un.org/disabilities/documents/rio20_outcome_document_complete.pdf).
The potential of the seas and oceans – the Blue Economy – to meet sustainable development needs is enormous; but only if they can be maintained in and/or restored to a healthy, and productive state.
However, LIFE is concerned that amid all the hype and razzmatazz, sight is being lost of the fact that Blue Growth has huge implications for fisheries, be they small or large in scale. Blue Growth only takes an interest in those sectors which exhibit growth potential – and it sees the fishery sector as one in decline. At the same time, the economic sectors targeted by Blue Growth include many that will encroach on the spaces traditionally occupied by fisheries, and which will undoubtedly have an impact on the resources on which fishery activities depend. These include industrial scale aquaculture, ocean energy, and seabed mining.
Although maritime spatial planning is included as an “essential component”, more attention is needed to ensure that the European Blue Growth strategy seeks coherence and complementarity with the CFP. If not the CFP will be overwhelmed by the tsunami of Blue Growth.
LIFE also asserts that Blue Growth should not be a license for business as usual and more of the same “brown” development. Up to now oceans have been treated as a means of free resource extraction and waste dumping, and environmental and social costs have been externalised from economic calculations. Blue Growth is a call for fundamental change; ongoing trends in the exploitation and degradation of marine and coastal ecosystems show that endeavours to date have been insufficient and that more needs to be and must be done quickly. The huge amounts of marine debris building up in the oceans, especially plastics, demands urgent action. This was highlighted in a speech last year by Commissioner Vella, delivered to the Microplastics conference in Brussels on 12 May, 2015 https://ec.europa.eu/commission/2014-2019/vella/announcements/eliminating-plastic-and-microplastic-pollution-urgent-need_en. Addressing the problem must go beyond paying fishermen to become litter collectors at sea.
Along with Blue Growth razzmatazz, LIFE is also concerned that large, private and non-governmental organizations are investing in the Blue Economy, and taking on the roles traditionally occupied by States.
Increasingly States are ceding land and marine concessions to large environmental NGOs, which are often set up as “Trusts”. These NGOs then manage the environmental reserves ceded to them on behalf of the States. These NGOs, whose activities are often financed by transnational corporations, then decide by themselves – without any democratic control – environmental actions to be undertaken. Local communities and citizens are often uninformed about these projects or kept out of managing these environmental reserves. Whilst the fight to combat climate change has in large part been entrusted by States to large environmental NGOs, and for various reasons transnational corporations finance these NGOs, the question now arises as to how what is often referred to as the “environmental industry” is regulated.
At the same time, international banks, private equity funds and other financial players seeking new areas for investment, are speculating on the oceans through carbon trading, debt for nature swaps and other such schemes.
The need to reign in this environmental industry, and to make it accountable and transparent was recently highlighted by Professor Gilles Lhuilier in “Le Marin” http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/environnement/24995-initiative-pour-la-transparence-dans-les-ong.
Blue Growth and small scale fisheries was also one of the main themes of the recent Regional Conference on “Building a future for sustainable small-scale fisheries in the Mediterranean and the Black Sea” organized by the GFCM and the FAO in collaboration with the Algerian Government – http://www.fao.org/gfcm/meetings/ssfconference2016/en/.
The Consultant presenting the case for Blue Growth highlighted that in order to be included in the rush for Blue Growth, fisheries would need to demonstrate how they can maximize their contribution to the economy and to growth, and to “reposition” themselves accordingly. This would require he said a) applying a “use right” system to achieve economic efficiency, and b) generating an “investible surplus” that could be invested in growth.
The CFP reform process brought to the fore the way the traditional use rights of the fishery sector and of fishing communities, and their access to fisheries has been eroded over time. Such traditional rights and access in Europe, as in many other areas of the world, have been replaced by private and tradable rights. This has transformed resources that were previously public into privately owned quotas, concentrated into fewer and fewer hands.
By contrast, the FAO’s approach through its Blue Growth Initiative (BGI) offers some hope. The BGI aims at building the resilience of coastal communities and restoring the productive potential of fisheries and aquaculture, in order to support food security, poverty alleviation and sustainable management of living aquatic resources.
Blue Growth and small scale fisheries, far from being incompatible, are entirely complimentary. But for such complementarity to be effectively transformed into a “win-win” situation, greater attention needs to be paid to safeguarding the fishing rights of small scale fisheries, and providing them with secure and priority access to their traditional fishing areas.
Implementing Article 17 of the CFP could go a long way in this regard.
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