Des experts exhortent les autorités danoises à rouvrir les dossiers des navires de pêche illégalement enregistrés
Copenhague, Danemark - 5 juillet 2024 – Rapport de l'Agence danoise de la pêche a révélé des niveaux importants de mauvaise gestion et d'activités illégales au sein de l'industrie danoise de la pêche, ce qui a incité les experts à demander une révision et une action immédiates.
À la suite d'une étude approfondie menée par TV 2une importante chaîne de télévision danoise réputée pour son journalisme d'investigation, il a été révélé que de nombreux bateaux de pêche, en particulier des bateaux de pêche aux moules dans le Limfjord (nord du Danemark), fonctionnaient avec des moteurs de taille illégale. L'Agence des pêches a admis avoir commis plusieurs erreurs administratives, notamment la légalisation rétroactive de ces moteurs en modifiant l'interprétation des réglementations existantes sans disposer d'une autorité juridique appropriée.
Principales conclusions de l'enquête DFA re rapport :
L'Agence de la pêche a modifié illégalement l'interprétation des règles, permettant ainsi à des moteurs auparavant illégaux de fonctionner.
Le Parlement danois a été induit en erreur en ce qui concerne les réglementations relatives à la puissance des moteurs, des informations erronées lui ayant été communiquées.
L'Agence a abandonné les poursuites à l'encontre de trois pêcheurs pris en flagrant délit de puissance motrice excessive lors d'inspections.
Toutes les inspections ont été interrompues sur la base de doutes erronés concernant les méthodes d'inspection.
Au moins 11 des 30 navires mytilicoles naviguant dans le Limfjord avaient des moteurs dépassant la limite légale de 130 kilowatts.
Des implications plus larges : Le problème des gros moteurs illégaux dépasse le Limfjord et touche d'autres zones réglementées, notamment la zone 22 de la mer Baltique (zone de frai du cabillaud), le Rødspættekassen (cantonnement de la plie) en mer du Nord et la limite de 3 milles le long de toute la côte danoise. Ces régions sont soumises à des limites strictes en matière de puissance du moteur afin de protéger l'environnement marin et de garantir des pratiques de pêche durables qui ont été bafouées.
Avis d'experts : Des experts juridiques, dont le professeur Frederik Waage de l'université du Danemark méridional, affirment que l'Agence doit rouvrir ces dossiers, car la légalisation rétroactive précédente était illégale. Le professeur Rasmus Grønved Nielsen, de l'université de Copenhague, partage cet avis et insiste sur la nécessité de la transparence et du respect des normes juridiques.
Impact sur l'environnement : L'utilisation incontrôlée de moteurs surpuissants a des répercussions considérables sur l'environnement et risque d'aggraver la situation préoccupante du Limfjord, notamment en raison d'un grave appauvrissement en oxygène. Des experts de l'université d'Aarhus et de l'université de Copenhague ont mis en évidence l'impact négatif de la pêche aux moules sur l'écosystème marin.
Réponse ministérielle : Le ministre de la pêche, Jacob Jensen, a reconnu les défaillances administratives et s'est engagé à renforcer les mesures de contrôle et à adapter le cadre réglementaire. Toutefois, les détails des actions spécifiques visant à lutter contre les navires illégaux restent flous.
Réaction de l'industrie : L'association danoise des pêcheurs (DFPO) préconise l'abrogation de la loi interdisant le déclassement et la mise en place d'un nouveau système de contrôle continu de la puissance du moteur afin de garantir le respect de la réglementation, estimant que cela pourrait éviter de nouvelles infractions.
Prochaines étapes : L'Agence de la pêche est pressée d'agir rapidement pour rectifier les erreurs du passé et prévenir les dommages environnementaux à l'avenir. Le ministre a également annoncé une enquête sur les conséquences écologiques des mesures de contrôle inadéquates.
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Claudia Orlandini
Fonctionnaire principal chargé de la communication et de la sensibilisation
Nouvelles sur la pêche équitable, les mers saines et les communautés de pêche dynamiques
Seaglow : LIFE s'associe au nouveau projet Horizon 2020 pour ouvrir la voie à la décarbonisation de la pêche à petite échelle
Le site Projet Seaglow (Sustainable Energy Applications for Green and Low-impact Operation of small-scale fishing boats in the Baltic and North Sea basins) a été lancé ce mois-ci à Aalborg, au Danemark. Il combine l'expertise et les efforts de 16 partenaires de l'Union européenne, de Norvège et de Thaïlande. Au cours de la prochaine période, LIFE travaillera avec ces partenaires pour tester sur le terrain des solutions de décarbonisation pour la pêche à petite échelle afin de passer à des sources d'énergie renouvelables et à faible teneur en carbone. L'objectif est de présenter cinq applications technologiques différentes susceptibles de réduire la consommation de combustibles fossiles et les émissions de gaz à effet de serre sur les bateaux de pêche artisanale dans les bassins de la mer du Nord et de la mer Baltique ; Seaglow évaluera également l'impact et le potentiel de ces applications. Le membre danois de LIFE, le FSK, fait également partie du consortium, et LIFE est enthousiaste à l'idée de collaborer avec lui dans le cadre de cette initiative au cours des quatre prochaines années. LIFE conçoit actuellement le site web du projet et dirigera le groupe de travail sur la diffusion des enseignements tirés.
Transformation numérique dans la pêche artisanale : LIFE et IIMRO rejoignent le projet Fish-X
Le site Projet Fish-X, financé par le programme Horizon Europe, vise à aider les pêcheries artisanales à surmonter les difficultés liées au passage à la surveillance électronique (EMS) et à la déclaration numérique des captures, ainsi qu'à la promotion de la transparence et de la traçabilité. Il s'agira notamment de créer des outils numériques tels qu'une base de données permettant aux institutions d'accéder aux informations sur les captures de poissons documentées et le suivi des navires, une plateforme d'analyse des schémas d'activité de pêche et une application de traçabilité. Le projet bénéficiera du soutien de LIFE et de membres de l'IIMRO d'Irlande, qui contribueront notamment à l'élaboration d'une feuille de route pour la numérisation du secteur de la pêche en mer, ainsi qu'à l'essai des nouveaux outils sur des navires de pêche artisanale.
Assurer la place de la pêche au centre des politiques alimentaires de l'UE par le biais de la Taskforce Aquaculture et pêche de la Commission européenne les Coalition de la politique alimentaire de l'UE
Afin de promouvoir l'avancement des systèmes alimentaires durables et l'incorporation de pêcheries à faible impact et à haute valeur ajoutée dans les politiques alimentaires européennes, LIFE est devenu membre de la Taskforce Aquaculture et Pêche de la Coalition pour la Politique Alimentaire de l'UE. Cette taskforce est un groupe de travail composé de parties prenantes dont l'objectif commun est de promouvoir une évolution vers des systèmes alimentaires durables. LIFE représentera le point de vue des petits pêcheurs sur la base de l'agenda des associations membres et établira de nouvelles connexions avec les mouvements sociaux de base, les organisations d'agriculteurs, les organisations de pêcheurs, les syndicats, les groupes de réflexion et les groupes scientifiques et de recherche. Cela renforcera considérablement nos appels en faveur d'une approche différenciée de la pêche à petite et à grande échelle, et d'un système qui permette aux consommateurs de différencier les produits issus de ces différents systèmes de production alimentaire.
Lutte contre les espèces envahissantes dans la mer Baltique : le projet Gobie rond
La surpêche, la pollution et le changement climatique affectent la disponibilité des stocks de poissons commerciaux. Ces effets sont exacerbés dans de nombreuses régions par l'introduction d'espèces invasives et non indigènes. Un projet dans le cadre du programme Interreg se penche sur cette question en se concentrant sur le gobie à taches noires dans la mer Baltique. Le gobie à taches noires est un petit poisson originaire du sud-est de l'Europe, de la mer Noire et des plans d'eau adjacents. Il s'agit d'une espèce démersale qui se nourrit agressivement de petits organismes aquatiques, notamment d'œufs et de stades larvaires d'espèces commerciales. Elle peut également être nuisible en bloquant les engins de pêche. Il est potentiellement très productif, capable de frayer plusieurs fois par an. Ce nouveau projet s'appuie sur les travaux d'un projet antérieur auquel LIFE a participé. La phase 2 a été lancée au début de l'année et, au début du mois, le personnel de LIFE a rencontré les partenaires du projet pour coordonner les efforts de gestion de la population de gobie à taches noires. Entre-temps, des membres de LIFE de Suède, du Danemark, de Pologne et de Lettonie se sont engagés à concevoir des engins de pêche sélectifs qui évitent la capture d'anguilles. Le projet développera des méthodes de pêche et des systèmes de notification, et explorera le potentiel commercial des produits à valeur ajoutée. Le rôle principal de LIFE consistera à assurer la coordination avec les pêcheurs utilisant des engins adaptés, à contrôler les captures et à travailler avec les partenaires sur la gestion des pêcheries et les accords de commercialisation.
Parcs éoliens : assurer une planification inclusive de l'espace maritime pour éviter le déplacement de la pêche artisanale
Le rétrécissement de l'espace par l'économie bleue est un phénomène qui préoccupe de plus en plus les pêcheurs, petits et grands. La course au développement des énergies renouvelables en mer pour atteindre les objectifs du "Green Deal" en est la preuve. L'empiètement sur les zones de pêche et/ou leur implantation à proximité des zones de pêche et des habitats cruciaux pour les poissons (zones de frai et d'alevinage) sont particulièrement inquiétants. L'impact du développement des énergies renouvelables en mer sous la forme de parcs énergétiques (éoliennes, énergie marémotrice et houlomotrice) sur les stocks de poissons et les écosystèmes n'est pas encore clair, et LIFE estime qu'il n'y a pas suffisamment d'évaluations d'impact ex ante indépendantes.
LIFE a présenté ces questions et d'autres préoccupations lors d'un échange de vues informel avec l'équipe de la DG Mare chargée des secteurs de l'économie bleue, de l'aquaculture et de la planification de l'espace maritime. Parmi les principaux enseignements de la réunion, on peut citer le fait que plusieurs États membres sont en train de réviser leurs plans de planification de l'espace maritime et la législation connexe sur l'énergie, et que le CIEM a été invité à réaliser une évaluation de l'impact socio-économique des énergies renouvelables en mer sur la pêche, et à présenter un rapport d'ici le printemps 2025. LIFE a également la possibilité de s'engager dans les consultations MSP en participant au groupe d'experts existant. Cela impliquerait de rechercher des ressources pour renforcer les capacités de LIFE, ou de retirer du personnel d'autres activités. Il s'agit de décider quelles devraient être les principales priorités de LIFE, et quelle est la place de la PSM et des énergies renouvelables en mer dans ces priorités.
Occupé, occupé, occupé : Baltic Sea Emergency, BSAC et réunion du conseil d'administration. Le mois de juin se termine en beauté pour LIFE à Bruxelles
Pour marquer le cinquième anniversaire de la fermeture de la pêche au cabillaud en mer Baltique, une mesure d'urgence imposée par la Commission européenne, LIFE a organisé un événement important à Bruxelles. Cette réunion très suivie a rassemblé des décideurs, des fonctionnaires de la Commission européenne et des États membres, des politiciens, des scientifiques, des acteurs du secteur et des membres de LIFE de Suède, du Danemark et de Pologne. L'objectif principal de l'événement était d'aborder le déclin inquiétant des stocks de cabillaud de la mer Baltique et d'autres pêcheries, et de discuter des insuffisances des systèmes actuels de gestion des pêcheries. L'événement a donné lieu à des présentations approfondies et à des discussions visant à identifier des solutions et des actions correctives pour enrayer la spirale descendante des populations de cabillaud de la mer Baltique. Pour plus de détails sur l'événement, y compris les présentations clés et les solutions proposées, vous pouvez consulter le site suivant Site web de LIFE ou se référer à un article publié par Mundus Maris.
Les jours suivants, le personnel de LIFE et les membres de la région de la Baltique ont participé à la réunion du comité exécutif du Conseil consultatif de la mer Baltique (CCMB). La communication de la Commission au Parlement européen et au Conseil intitulée "Vers une pêche plus durable dans l'Union européenne : état des lieux et orientations pour 2025" a été l'un des principaux documents présentés. La délégation balte de LIFE a ensuite rejoint la réunion du conseil d'administration de LIFE, qui s'est déroulée dans un format hybride. Outre les points habituels concernant les rapports financiers, les cotisations, les nouvelles des membres, les conseils consultatifs, etc., des discussions importantes ont eu lieu sur la question des parcs éoliens et sur la différenciation de la petite et de la grande pêche du point de vue de la gestion et de la commercialisation.
À venir
Les mois de juillet et d'août sont des mois de vacances, avec un arrêt des activités à Bruxelles. Le mois de septembre verra la reprise d'activités intenses au sein des institutions européennes, notamment au Parlement européen nouvellement élu et avec les nouveaux mandats des 27 commissaires nouvellement nommés. Début juillet, nous devrions savoir comment les nouveaux députés européens travailleront sur le 10e programme législatif au sein de différentes commissions, notamment sur la pêche, l'alimentation, le développement rural et l'environnement marin. La première commission (constitutive) du nouveau Parlement siègera à Strasbourg du 16 au 19 juillet, où les députés voteront pour un nouveau président, 14 vice-présidents et cinq questeurs.
12/6/2024 - 06/9/2024 : Évaluation ex-post du Fonds européen, maritime, de la pêche et de l'aquaculture 2014 - 2020. Cette évaluation vise à déterminer dans quelle mesure le Fonds a atteint les objectifs fixés pour chaque priorité de l'UE, comment il a réagi aux crises et aux perturbations du marché, et les facteurs qui ont contribué au succès ou à l'échec de ses investissements.
LIFE est à la recherche d'un Agent administratif pour rejoindre notre équipe à Bruxelles !
L'agent administratif contribuera au bon déroulement des activités de LIFE. Il/elle apportera notamment un soutien administratif à plusieurs nouveaux projets dans lesquels LIFE s'engagera de plus en plus au cours de la période à venir. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15/7.
Reconstituer la biomasse, réformer les avis scientifiques : l'état alarmant des pêcheries de la mer Baltique exige des mesures correctives urgentes pour soutenir à la fois les pêcheries et les pêcheurs.
Analyse et propositions connexes des pêcheurs à faible impact d'Europe pour faire face à l'urgence en mer Baltique
Le 23 juillet 2024, cela fera cinq ans que des mesures d'urgence, fermant effectivement la pêche au cabillaud, ont été prises. introduite par la Commission européenne pour sauver le stock de cabillaud de la Baltique orientale d'un effondrement imminent.
Le commissaire européen de l'époque, Karmenu Vella, a déclaré :
"L'effondrement du stock de cabillaud aurait des conséquences catastrophiques sur les moyens de subsistance de nombreux pêcheurs et communautés côtières de la mer Baltique. Nous devons agir de toute urgence pour reconstituer le stock, dans l'intérêt des poissons et des pêcheurs. Cela signifie qu'il faut réagir rapidement à une menace immédiate grâce aux mesures d'urgence prises par la Commission. Mais cela signifie également qu'il faut gérer le stock - et l'habitat dans lequel il vit - de manière appropriée à long terme".
Les cinq dernières années ont montré que la fermeture d'urgence n'a pas permis de reconstituer les stocks de cabillaud et qu'un changement positif pour le secteur de la pêche n'est toujours pas en vue. Au contraire, la fermeture temporaire est devenue permanente, alors qu'aucune mesure de gestion supplémentaire n'a été mise en œuvre et qu'aucun plan de reconstitution des stocks de cabillaud n'a été discuté ou mis en œuvre.
Les conséquences socio-économiques de cette paralysie de l'UE sont graves et profondes, en particulier pour les communautés de pêcheurs artisanaux, dont les flottes représentent plus de 90% de la flotte de pêche de l'UE dans la Baltique et fournissent plus de 60% des emplois dans le secteur de la pêche.
Le plan de gestion pluriannuel de la Baltique (2016/1139) a été le premier PAM adopté par l'UE en 2016 après la réforme de 2013 de la politique commune de la pêche, qui est entrée en vigueur au début de l'année 2014. Bien que LIFE ait été favorable à la mise en place d'un PAM, dans l'espoir d'une gestion efficace de la pêche, il est clair que le PAM pour la Baltique n'a atteint aucun de ses objectifs en raison de ses lacunes.
"Nous devons agir de toute urgence pour reconstituer les stocks".
Nous devons reconstituer les stocks et remettre les poissons en mer pour favoriser un écosystème fonctionnel. Cela signifie qu'il faut restaurer la biomasse des stocks à des niveaux sains, supérieurs aux valeurs seuils, sur plusieurs années. Il faut également que les stocks soient dans un état de reproduction satisfaisant, que le recrutement se situe dans les limites de la moyenne à long terme, que les niveaux de mortalité contribuent à la croissance des stocks et que la productivité future ne soit pas compromise.
La dégradation des stocks entraîne également des distorsions. En l'absence de grands cabillauds, les populations de plie ont atteint des niveaux record. La prédation sur le sprat et le hareng a également diminué, ce qui permet de les capturer à un taux de mortalité par pêche plus élevé. Pendant ce temps, tous les petits cabillauds ne grossissent pas et sont en mauvais état, affamés et infestés de parasites.
La dernière évaluation montre qu'en dépit d'une pression de pêche dirigée négligeable, l'état du cabillaud de la Baltique continue de se détériorer et qu'il n'y a jamais eu aussi peu de grands cabillauds qu'aujourd'hui. La reconstitution des stocks de cabillaud ne sera pas possible avec des taux de mortalité naturelle aussi élevés. La relation entre les prédateurs et les proies est un point de départ immédiat. Les phoques et les cormorans sont des prédateurs voraces dont les populations augmentent. En outre, la disponibilité du hareng et du sprat est faible et doit être augmentée ; les deux populations sont marquées par une faible productivité et la pression de pêche a été trop élevée, les stocks se rapprochant de manière alarmante du seuil de biomasse le plus bas, ce qui les rend très vulnérables. La réduction de la prédation et l'augmentation de la disponibilité des proies permettraient probablement de réduire la mortalité naturelle.
Deux changements immédiats d'approche sont nécessaires et justifiés : il faut donner la priorité à la croissance de la biomasse et améliorer la manière dont les avis scientifiques sont fournis.
Depuis les années 1970, nous avons perdu 50% de la biomasse de poissons dans la Baltique et, depuis 2013, lorsque l'UE a réformé sa politique de la pêche en promettant une nouvelle ère avec des stocks halieutiques sains, les stocks ont diminué d'environ 800 000 tonnes et les captures de 130 000 tonnes, dont 40% sont dues à la fermeture de la pêche au cabillaud.
Pour inverser ce déclin de la biomasse, une réforme concrète du processus d'avis scientifique est nécessaire : il s'agit d'appliquer différemment le rendement maximal durable (RMD). TIl faut pour cela déterminer les niveaux de biomasse des stocks exploités qui peuvent permettre d'atteindre le RMD (BMSY). En l'absence d'estimations directes, il convient d'utiliser des valeurs plus prudentes comme approximations, telles que 2 x Bpa, et de réduire les niveaux de pêche pour reconstituer les stocks. Cela permettrait d'obtenir des rendements plus stables avec un effort de pêche moindre, d'améliorer la résilience des stocks et de faciliter l'accès aux pêcheries côtières à faible impact.
Il est inapproprié d'exploiter les stocks de poissons, en particulier les espèces proies de niveau trophique inférieur telles que le hareng et le sprat, sans tenir compte des besoins du cabillaud et des autres prédateurs qui dépendent de leur disponibilité. Depuis de nombreuses années, les pêcheurs côtiers à faible impact ont formulé des demandes claires : les quotas de hareng et de sprat doivent être réduits et les pêcheries démersales et pélagiques au chalut doivent être limitées.
Enfin, il est essentiel de mettre en œuvre l'article 17 et d'attribuer les possibilités de pêche à ceux qui opèrent avec un faible impact, en fournissant un produit de haute qualité pour la consommation humaine et en favorisant l'emploi pour revitaliser les communautés côtières.
Le statu quo n'est pas une option. Il est urgent d'agir, et en premier lieu de prendre des mesures de fond et de forme. réforme de la science et de la manière dont elle est utilisée pour fournir des conseils de gestion. Actuellement, la science et la façon dont elle est mal appliquée font partie du problème, et non de la solution. Ensuite, nous il est urgent de réviser le plan d'action pour la mer Baltique, y compris un plan de reconstitution des stocks de cabillaudsur la base d'une approche révisée du RMD et de considérations écosystémiques.
Une meilleure utilisation de la science, des pêcheries équitables et un plan de reconstitution des stocks de cabillaud en mer Baltique sont nécessaires de toute urgence, conclut un événement très suivi organisé par l'organisation Low Impact Fishers of Europe (LIFE).
Bruxelles, 26 juin 2024 - Un événement organisé à Bruxelles par l'association Low Impact Fishers of Europe (LIFE) a marqué le cinquième anniversaire de l'introduction par la Commission européenne de mesures d'urgence visant à fermer la pêche au cabillaud afin de sauver le stock de cabillaud de la Baltique orientale d'un effondrement imminent. L'initiative a rassemblé des décideurs, des fonctionnaires de la Commission européenne et des États membres, des hommes politiques, des scientifiques, des acteurs du secteur et des représentants des communautés de pêcheurs à petite échelle. Leur préoccupation commune était de savoir comment faire face à l'état critique des stocks de cabillaud de la Baltique, au manque de harengs et de sprats comme proies, à la prédation accrue des phoques et des cormorans, aux impacts socio-économiques des fermetures prolongées de la pêche et à l'aggravation des conditions environnementales dans la Baltique. Malgré la fermeture d'urgence de la pêche au cabillaud en juillet 2019, aucun signe de reconstitution des stocks de cabillaud n'a été observé et les perspectives d'avenir pour le secteur de la pêche sont sombres.
L'atelier a fourni une vue d'ensemble approfondie de l'état des stocks de cabillaud de la Baltique, soulignant les lacunes du plan de gestion pluriannuel de la Baltique de 2016 (MAP). Les représentants des pêcheurs, Bengt Larsson (SYEF, Suède) et David Lange (FSK, Danemark) ont partagé leurs expériences directes des effets dévastateurs sur les pêcheries à petite échelle et leurs communautés. Rainer Froese (Institut GEOMAR) a apporté un éclairage scientifique sur les échecs de la science de la pêche et des pratiques de gestion actuelles, soulignant la nécessité de réviser les stratégies de gestion et d'adopter des mesures de précaution. "Il est apparu clairement aujourd'hui que l'échec de la gestion de la pêche est dû à deux problèmes principaux : premièrement, l'incapacité à exploiter le potentiel de l'article 17, de sorte que les quotas continuent d'être alloués à la pêche à fort impact et profitent à l'industrie de la farine de poisson ; deuxièmement, le processus par lequel la science fournit des conseils de gestion, en n'utilisant pas le BMSY, conduit à une réduction des populations de poissons, ce qui entraîne un dysfonctionnement de l'écosystème. Les petits pêcheurs, qui constituent l'épine dorsale de la flotte de pêche et de la main-d'œuvre de l'UE dans la mer Baltique, méritent une action immédiate et décisive pour remédier à cette situation et sauver leurs moyens de subsistance de la destruction,"a déclaré Marta Cavallé, secrétaire exécutive de l'association Low Impact Fishers of Europe (LIFE).
Une table ronde dynamique a réuni des décideurs politiques, des experts et des pêcheurs, dont des représentants de la DG Mare, du Parlement européen, des représentations permanentes des États membres de la région et des ONG. Ils ont souligné la nécessité de garantir la mise en œuvre effective des plans de gestion existants et de prendre des mesures énergiques pour améliorer l'état de l'environnement marin de la Baltique. Les conséquences socio-économiques de la débâcle actuelle de la gestion sont graves, en particulier pour les petits pêcheurs qui représentent plus de 90% de la flotte de pêche de l'UE en mer Baltique. LIFE demande au CIEM de rectifier son avis scientifique en utilisant le BMSY et en donnant la priorité à la croissance des stocks. La Commission européenne et les États membres doivent soutenir les communautés de pêcheurs à petite échelle par le biais d'une révision du plan d'action pour la mer Baltique, y compris des efforts de reconstitution ciblés sur le cabillaud, une réduction de la pression de pêche sur les proies du cabillaud et l'utilisation de l'article 17 pour réattribuer les quotas de manière à encourager une pêche à faible impact.
Aalborg, 4 juin 2024 - LIFE se réjouit de faire partie d'un consortium de 16 partenaires de l'Union européenne, de Norvège et de Thaïlande qui se sont réunis à Aalborg, au Danemark, pour lancer officiellement le projet Seaglow et accélérer la transition du secteur de la pêche vers des sources d'énergie renouvelables et à faible émission de carbone. L'initiative, menée par le bureau européen NorthDenmark, vise à démontrer qu'en utilisant la bonne combinaison de technologies, les pêcheries à petite échelle peuvent réduire leur dépendance aux combustibles fossiles et contribuer positivement à la restauration des écosystèmes marins et à l'amélioration du bien-être des communautés de pêcheurs.
Le consortium SEAGLOW concevra, construira et exploitera cinq technologies pilotes, y compris le remplacement des moteurs diesel conventionnels, sur quatre navires au Danemark, en Estonie, en Norvège et en Suède. Les chercheurs et les pêcheurs effectueront ensuite des tests en conditions réelles au cours d'opérations couvrant au moins deux saisons de pêche, ce qui est rarement fait en raison de la complexité de la tâche. "Nous sommes très enthousiastes à l'idée de lancer ce projet ambitieux."Hanne Bregendahl Pihl, chef d'unité du bureau européen du Danemark du Nord, déclare : ".Il s'agit d'une occasion unique de tester et de démontrer certaines des solutions de transition écologique disponibles sur le marché et d'en présenter l'impact sur des bateaux de pêche réels et actifs dans la mer Baltique et la mer du Nord. Seaglow a reçu de très bonnes évaluations de la part de la Commission européenne et englobe un consortium ayant une grande portée politique, ce qui offre des conditions optimales pour fournir un retour d'information sur ce qui fonctionne dans la pratique, sur les défis auxquels les pêcheurs sont confrontés lorsqu'ils s'engagent dans la transition écologique et sur ce qui doit être modifié ou adapté dans les réglementations, les programmes de financement et les installations à venir.."
LIFE participera à plusieurs activités du projet, allant des tâches de communication à l'élaboration de recommandations politiques. Les sources d'énergie plus propres sont une priorité absolue de l'agenda européen, l'objectif indicatif pour le secteur de la pêche étant de réduire l'intensité des combustibles fossiles (en litres par kg de produit débarqué). de >15 % de 2019 à 2030, l'objectif ultime étant la neutralité en CO2 d'ici 2050. Grâce au projet Seaglow, le secteur de la pêche artisanale franchira des étapes importantes pour surmonter les défis réglementaires et techniques liés à l'utilisation de sources d'énergie plus propres et à la réduction de la dépendance à l'égard des combustibles fossiles.
*Photo de couverture : Partenaires du projet Seaglow (Photo avec l'aimable autorisation du projet Seaglow).
*Photo : Le personnel de LIFE lors de la réunion de lancement tenue à Aalborg, au Danemark.
*Financé par l'Union européenne. Les points de vue et opinions exprimés n'engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l'environnement (CINEA). Ni l'Union européenne ni l'autorité qui l'a financée ne peuvent en être tenues pour responsables.
Le vendredi 31 mai, le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM) a publié son avis scientifique sur la quantité de poissons pouvant être pêchés dans la mer Baltique l'année prochaine. Les chiffres montrent que l'écosystème de la mer Baltique et les stocks de poissons restent en grande difficulté et que même les réductions de captures effectuées ces dernières années ne suffisent pas à ramener les stocks à des niveaux sains.
"En 2013, l'UE a réformé sa politique de la pêche, promettant une nouvelle ère avec des stocks de poissons sains. Depuis lors, la biomasse de poissons dans la Baltique a diminué d'environ 800 000 tonnes, tandis que les captures se sont réduites de 130 000 tonnes (40% provenant de la pêche au cabillaud fermée). La mise en œuvre de l'avis du CIEM ne permettra pas de reconstituer nos stocks. Les pêcheurs côtiers sont clairs : il faut réduire les quotas et limiter la pêche au chalut du hareng, du sprat et de la plie.", déclare Christian Tsangarides, coordinateur pour la mer Baltique et la mer du Nord chez Low Impact Fishers of Europe, LIFE.
Nouvelles sur la pêche équitable, les mers saines et les communautés de pêche dynamiques
Forum de l'UE sur l'Arctique : Les peuples autochtones et les pêcheurs artisanaux sont confrontés à des défis similaires et partagent des valeurs communes
Le changement climatique affecte l'Arctique de manière plus dramatique que d'autres régions ; il se réchauffe 3 à 4 fois plus vite que la planète dans son ensemble. Il affecte de manière irréversible les moyens de subsistance et les systèmes alimentaires des communautés locales et des populations autochtones. Parallèlement, le changement climatique ouvre des perspectives à d'autres, attire des acteurs extérieurs dans la région et accroît la concurrence pour l'espace et les ressources. La Commission européenne (DG Mare et Service d'action extérieure de l'UE) a organisé le "Forum de l'UE sur l'Arctique et dialogue avec les peuples autochtonesLa conférence s'est déroulée sur deux jours à Bruxelles. Les principaux thèmes abordés ont été les droits et les territoires des populations autochtones, la valeur des connaissances traditionnelles et les synergies potentielles avec la recherche scientifique, ainsi que le risque de déconnexion générationnelle. La réunion a porté sur des questions concernant tous les territoires de l'Arctique, des pays scandinaves de l'UE à la Norvège, en passant par l'Alaska et le Canada. Parmi les intervenants figuraient des représentants des communautés autochtones (communautés inuites et sâmes), ainsi que des scientifiques, des chercheurs et des représentants des villes locales. Les discussions ont mis en évidence le fait que les communautés de pêcheurs artisanaux dans d'autres régions de l'UE sont confrontées à des défis similaires. Le travail important réalisé par la coopérative Snowchange, membre de LIFE, pour atténuer le changement climatique et s'y adapter, ainsi que pour défendre les droits traditionnels, les moyens de subsistance et les cultures, a fait l'objet d'une attention particulière.
Rendre la pêche équitable : Les petits pêcheurs, Patagonia et les ONG demandent à la Commission européenne de revoir les subventions à effet pervers et de réaffecter les possibilités de pêche.
Des pêcheurs artisanaux d'Espagne, du Danemark, de Croatie et d'Italie se sont joints à LIFE, à des ONG et à l'entreprise de produits de plein air Patagonia, pour adresser une lettre à Virginijus Sinkevičius, commissaire à l'environnement, aux océans et à la pêche. Ils appellent à la pêche Les États membres sont invités à réaffecter les possibilités de pêche en fonction de critères sociaux et environnementaux, comme l'exige l'article 17 de la PCP, et à modifier la manière dont les subventions sont allouées. Au cours des quarante dernières années, les subventions et les quotas ont récompensé les intérêts de la pêche à grande échelle, créant une mer faussée qui favorise l'extraction de gros volumes et la pêche à fort impact. La pêche à petite échelle et à faible impact pourrait faire partie de la solution si des politiques favorables sont mises en place. L'évaluation de la PCP et le nouveau mandat de la Commission européenne offrent l'occasion de le faire, de revoir et de réviser la mise en œuvre de l'article 17 et la manière dont les subventions sont accordées.
Envisager un autre avenir pour la pêche : le projet "Repenser la pêche se réunit au Danemark
En 2023, LIFE a rejoint Seas At Risk et un groupe plus large de parties prenantes pour lancer un processus visant à développer et à promouvoir une vision alternative pour l'avenir de la pêche, basée sur une transition juste vers une pêche équitable et à faible impact. Nous pensons que la pêche est à la croisée des chemins et que si elle veut survivre et prospérer à l'avenir, d'autres approches de la gouvernance, de l'économie et de l'organisation sociale de la pêche sont nécessaires. La troisième réunion des parties prenantes a eu lieu Pendant deux jours à Svendborg, les 28 et 29 mai, des pêcheurs, des commerçants, des activistes et des représentants de la société civile ont participé à la conférence. chercheurs. Il est prévu que les travaux visant à repenser la pêche soient achevés après la conférence de l Le lancement d'une campagne plus large est prévu pour l'automne.
La Présidence belge et le Conseil Agri-Pêche donnent un coup de pied dans la restauration de la nature
La loi sur la restauration de la nature était censée être un élément clé de la stratégie de l'UE en matière de biodiversité, afin de restaurer les écosystèmes pour les personnes et la planète. Cependant, après que le Premier ministre belge a déclaré qu'il s'agissait d'une "mauvaise loi" et qu'il fallait "retourner à la planche à dessin", la loi sur la restauration de la nature a été rejetée par le Parlement européen. La présidence belge de l'UE a décidé de reporter indéfiniment le vote sur son adoption. Cette décision a été prise par la Présidence belge de l'UE. Après une levée de boucliers de la part des lobbies de l'agriculture et de la pêche, l'édulcoration de la directive a été décidée. par le Parlement européen et son rejet par plusieurs États membres de l'UE. Mais ce n'est qu'un côté de la médaille. Il y a beaucoup de députés européens, de ministres, de scientifiques, d'agriculteurs, etc. et les pêcheurs, les entreprises et les organisations de la société civile qui ne sont pas d'accord, et qui ont ont formé des alliances pour réclamer une législation plus forte et plus ambitieuse. LIFE a rejoint l'une d'entre elles une telle alliance, une alliance d'entreprises responsables, et a signé une lettre d'affaires adressée à la présidence belge, demandant l'adoption urgente de l'accord sur la nature de l'UE La loi sur la restauration vise à ramener la nature en Europe.
Placer les petits pêcheurs au cœur de l'économie bleue
Cette année, la Journée européenne de la mer est organisée au Danemark, dans la ville côtière de Svendborg. Marta Cavallé, secrétaire exécutive de LIFE, s'est rendue sur place pour participer à plusieurs des événements organisés, notamment la cérémonie de remise des prix. Réunion annuelle du Forum bleu européen. Le Forum bleu européen offre un espace important pour discuter de l'économie bleue et plaider pour que les intérêts de la pêche à petite échelle soient dûment pris en compte dans l'allocation des ressources côtières. Son panel de discussion s'est concentré sur des questions clés pour l'économie bleue, telles que la manière d'évaluer les impacts, de traiter les interactions terre-mer, d'encourager la volonté politique de protéger les océans et de faciliter le transfert de technologies. Pour LIFE, la priorité est de faire en sorte que les petits pêcheurs soient considérés comme faisant partie de la solution au développement durable de l'économie bleue, que leur importance soit reconnue et que leur accès aux ressources et aux espaces marins soit protégé face à des intérêts concurrents (par exemple les parcs éoliens, l'aquaculture, le tourisme).
Faciliter une transition juste et équitable vers une pêche à faible impact : L'approche ascendante des membres danois de LIFE
Lors de la Journée européenne de la mer, qui s'est déroulée à l'Académie maritime internationale de Svendborg, les membres LIFE du Danemark Foreningen for skånsomt Kystfiskeri PO (FSK-PO) ont organisé l'atelier interactif "Pêche à petite échelle : de la vision à la mise en œuvre pratique". L'initiative visait à contribuer aux efforts déployés par les États membres et la Commission pour promouvoir la pêche durable et soutenir les petits pêcheurs et les pêcheurs côtiers grâce à un recueil des pratiques existantes en matière d'attribution des possibilités de pêche. Des intervenants sélectionnés, des membres de LIFE, du personnel de LIFE et des représentants d'ONG ont participé à l'événement et ont échangé sur les défis et les meilleures pratiques pour une transition juste et équitable vers une pêche à faible impact.
À venir
4-5/6 Lancement du projet Seaglow : Le personnel de LIFE participera à la réunion de lancement du projet Seaglow, avec le personnel de son membre danois FSK PO. Seaglow est une initiative de 16 partenaires qui se concentre sur les solutions de décarbonisation pour la pêche à petite échelle, y compris les moteurs alternatifs, le carburant, les sources d'énergie (vent, électricité, etc.), la conception des coques, l'antisalissure, etc. Le rôle de LIFE est de diriger la réalisation des communications, y compris la diffusion des résultats et des leçons tirées de l'expérience.
13/6 Première réunion avec la Taskforce Aquaculture et pêche de la FPC de l'UE: LIFE explorera les synergies potentielles avec la task-force "Aquaculture et pêche" de la Commission européenne. Coalition de la politique alimentaire de l'UE. L'objectif est de favoriser la transition vers des systèmes alimentaires durables et équitables en joignant ses forces à celles de les mouvements sociaux de base, les organisations d'agriculteurs, les syndicats, les groupes de réflexion, les groupes scientifiques et les groupes de recherche.
13/6 Réunion avec la Commission sur les parcs éoliens : Le personnel de LIFE rencontrera l'unité A.3 de la DG Mare - Secteurs de l'économie bleue, aquaculture et planification de l'espace maritime - afin de discuter de la manière dont les préoccupations des petits pêcheurs peuvent être prises en compte dans le cadre de la mise en œuvre du programme LIFE. cibles pour la production d'énergie renouvelable en mer, notamment à partir de parcs éoliens, et comment minimiser les impacts sur la pêche artisanale, les stocks de poissons et l'environnement marin.
26-28/6 Manifestation sur le cabillaud et réunion du conseil d'administration : Les membres de LIFE Baltique se réuniront à Bruxelles à la fin du mois de juin pour le comité exécutif du comité consultatif de la mer Baltique et pour participer à un événement organisé par LIFE sur le thème "... ".Urgence en mer Baltique, 5 ans après la fermeture de la pêche au cabillaud : l'urgence devient la nouvelle normalité". 5 ans après la fermeture de la pêche au cabillaud, les mesures d'urgence appliquées n'ont pas permis de reconstituer les stocks de cabillaud. Ils assisteront également à la réunion du conseil d'administration de LIFE, qui se concentrera sur l'identité et les caractéristiques de la pêche artisanale, ainsi que sur des questions administratives et politiques internes plus courantes.
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Une délégation de pêcheurs et de sympathisants remettra la pétition à la Commission européenne à Bruxelles le 21 mai !
Quota français de thon rouge : Un arrêt décisif en faveur des petits pêcheurs
En 2017, un groupe de pêcheurs artisanaux des côtes françaises de l'Atlantique et de la Méditerranée a contesté l'arrêté ministériel pris par le ministère français de l'Agriculture et de l'Alimentation pour la répartition du quota de thon rouge. Après un premier jugement favorable en juin 2021, suivi d'un appel interjeté par l'État en septembre 2021, la Cour administrative d'appel (CAA) de Toulouse a confirmé que le Code rural et de la pêche maritime français n'est pas conforme à la législation de l'UE car il ignore le critère environnemental requis par l'article 17 de la Politique commune de la pêche (PCP). Il s'agit d'une avancée remarquable dans la lutte pour une répartition équitable des possibilités de pêche en France et en Europe, et le groupe poursuivra ses efforts pour s'assurer que la décision juridique aboutisse à une mise en œuvre appropriée. Plus d'informations dans le communiqué de presse ici.
Le rideau tombe sur la NUTFA, l'organisation représentant les pêcheurs artisanaux en Angleterre et au Pays de Galles
Dans une lettre claire, partagée avec le secteur et le grand publicDans un communiqué de presse, Jerry Percy, directeur de la New Under Ten Fishermen's Association (NUTFA), a annoncé la fermeture de l'organisation qui représentait le secteur des moins de dix ans depuis de nombreuses années. Malheureusement, les efforts acharnés des responsables de la NUTFA n'ont pas suffi à assurer sa survie, surtout si l'on considère l'absence de soutien adéquat de la part du gouvernement britannique et d'autres organismes de gestion. La nouvelle a suscité des réactions émotionnelles et passionnées sur les réseaux sociaux, ainsi qu'une déception générale face au manque de reconnaissance de la valeur de la pêche artisanale pour l'économie britannique et la survie des communautés côtières.
La décarbonisation du secteur est une priorité de l'agenda de l'UE
La pêche économe en énergie était au cœur des préoccupations de l'UE en avril. LIFE s'est associé à ClientEarth dans le cadre de la campagne "Decarbonise Now" et s'est joint à l'action de l'Union européenne en faveur de la pêche. un webinaire sur les compétences nécessaires pour faire face à la décarbonisation. La réunion d'information en ligne a eu lieu juste avant l'événement organisé par la DGMare.La transition énergétique de l'UE dans le secteur de la pêcheLa conférence a également été l'occasion pour LIFE de publier son dernier rapport, intitulé "La pêche écologique", qui met en lumière les perspectives des pêcheurs à petite échelle et démontre le potentiel important de ce segment de la flotte dans la mise en place d'une pêche plus écologique. LIFE a également profité de l'occasion pour publier et promouvoir son dernier rapport, intitulé "La pêche écologique".Transition énergétique et décarbonisation de la flotte de pêche : le point de vue des pêcheurs à faible impact d'Europe (LIFE)". Le document est une réponse à la "Communication sur la transition énergétique" lancée en février 2023 par la Commission européenne et présente le point de vue de LIFE sur une transition juste vers une pêche neutre en carbone avec les petits pêcheurs comme acteurs clés pour sauvegarder et restaurer efficacement la biodiversité marine.
Redéfinir la pêche artisanale pour les conseils consultatifs (CC) : un sujet important pour une représentation juste et équilibrée
En août 2023, le Conseil consultatif de la mer Baltique (CCMB) a demandé à la Commission européenne de l'éclairer sur la définition de la pêche artisanale. Les modifications apportées aux règles de l'UE relatives aux CC (à savoir Article 4, paragraphe 7, du règlement délégué modificatif (UE) 2022/204) doivent tenir compte de la part des flottes artisanales dans le secteur de la pêche des États membres concernés par leur adhésion. La réponse de la DG Mare a été que la décision est laissée à la discrétion de chaque conseil consultatif. Afin d'assurer une représentation équitable de la flotte artisanale au sein de la BSAC et des autres conseils consultatifs, LIFE encourage les décideurs politiques et les parties prenantes à adopter une approche basée sur 1) la définition de l'EMFF/EMFAF (les navires de pêche dont la longueur hors tout est inférieure à 12 mètres et qui n'utilisent pas d'engins de pêche remorqués) et 2) définir les organisations de pêcheurs artisanaux "bona fide" comme celles dont la majorité (au moins 90%) des membres utilisent des navires de moins de 12 mètres équipés d'engins non remorqués, en tenant compte du fait que certains navires d'une association peuvent être plus petits ou plus grands que 12 mètres.
Échange d'informations et de vues avec la DG Mare sur l'évaluation de la PCP, les indicateurs sociaux et l'article 17
Le 24 mars, le commissaire à la pêche Virginijus Sinkevičius a annoncé que la DG Mare allait procéder à une évaluation de la politique commune de la pêche. LIFE a rencontré l'unité concernée de la DG Mare (unité D.3) afin de clarifier comment s'engager dans le processus de manière productive, à savoir via la série de consultations publiques des parties prenantes organisées à la fin du printemps et à l'automne de cette année. En février, la DG Mare a également lancé une enquête sur le développement d'indicateurs sociaux à utiliser dans les rapports socio-économiques et sur la répartition des possibilités de pêche, afin de publier un vade-mecum sur la mise en œuvre de l'article 17 dans les États membres de l'UE.L'objectif de LIFE est de permettre aux États membres d'améliorer la transparence, de promouvoir des pratiques de pêche durables et de soutenir les petits pêcheurs et les pêcheurs côtiers. LIFE plaide notamment en faveur d'une part de l'effort de pêche de l'UE.f qu'au moins 20% du quota national soient alloués et réservés aux petits pêcheurs. LIFE souligne également l'urgence de mettre en place un plan de mise en œuvre détaillé et contraignant pour l'article 17, ainsi que des lignes directrices claires sur la manière de développer et d'appliquer des critères transparents et objectifs pour récompenser les pratiques de pêche durables et protéger les écosystèmes et les communautés locales. Des informations complémentaires sont disponibles dans le rapport publié en 2021 par LIFE et nos poissons.
Muireann Kavanagh : Une adolescente apprentie pêcheuse porte à Strasbourg le combat des îles irlandaises pour une pêche équitable et à faible impact.
La jeune pêcheuse irlandaise Muireann Kavanagh s'est rendue à Strasbourg avec son père Neily Kavanagh, avec le soutien de l'Organisation des ressources marines des îles irlandaises (IIMRO), membre de LIFE, pour une série de réunions organisées par Chris MacManus, député européen du Sinn Féin. Elle a rencontré des membres du Parlement européen et a souligné l'impact de la récente fermeture de la pêche au lieu jaune à la ligne sur l'île et d'autres communautés. Ce problème touche également la flotte artisanale du Royaume-Uni et de la France, en particulier les jeunes pêcheurs qui sont entrés récemment dans le métier et pour qui le lieu jaune représente la majeure partie de leurs prises. Muireen a notamment souligné l'injustice qui consiste à attribuer des droits de pêche aux chalutiers-usines internationaux, qui capturent de nombreuses tonnes de ce poisson très prisé en tant que prises accessoires, tout en interdisant aux pêcheurs locaux de pratiquer la pêche directe à la ligne, qui ne permet de capturer que quelques kilos à la fois.
Le nouvel Observatoire de la chaîne agroalimentaire de l'UE vise à renforcer la position des agriculteurs et des pêcheurs dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire
La Commission européenne a lancé la création du Observatoire de la chaîne agroalimentaire de l'UE (AFCO). La plateforme réunira jusqu'à 80 membres, représentant les autorités nationales en charge de l'agriculture, de la pêche et de l'aquaculture ou de la chaîne d'approvisionnement alimentaire. Elle aura pour mandat d'évaluer les coûts de production, les marges, les pratiques commerciales et la valeur ajoutée. Le processus de candidature pour rejoindre l'observatoire est ouvert jusqu'au 10 mai.
Groupe international pour la viabilité des océans (IPOS) : LIFE souligne le rôle des communautés dans une approche holistique de la durabilité
Le 9 avril, à Barcelone, LIFE a co-organisé l'événement "Shaping IPOS : southern perspectives science-policy interface" : "Shaping IPOS : southern perspectives on science-policy interface" - organisé dans le cadre de l'événement "Shaping IPOS : Southern perspectives on science-policy interface". #2024Conférence sur la décennie de l'océan dirigé parUNESCO et accueillie par le gouvernement espagnol. IPOS vise à devenir une passerelle reliant les connaissances et les décisions pour un océan durable, avec un mandat similaire à celui du GIEC dans le contexte climatique. LIFE a souligné que la "durabilité" devrait également prendre en compte le bien-être des communautés, leur dépendance à l'égard de l'océan, ainsi que l'accès et l'utilisation équitables des biens communs. Elle s'est également félicitée de l'inclusivité de l'IPOS, qui prend en compte les voix des petits pêcheurs dès le début du processus.
29-30/5 Journée européenne de la mer: L'édition 2024 de la Journée européenne de la mer aura lieu à Svendborg, au Danemark. Dans ce cadre, le 30 mai, LIFE sera l'un des principaux orateurs lors de la conférence de l'Union européenne. Réunion annuelle du Forum bleu européenIl est encore possible de s'inscrire à l'adresse suivante lien.
Nouveaux membres du conseil d'administration !
LIFE est très heureux d'accueillir Mulleres Salgadas, une association de ramasseurs de coquillages basée en Galice (Espagne) ! En savoir plus sur leur travail et leurs aspirations dans l'interview avec leur secrétaire exécutive, Sandra Amezaga.
Prenez contact avec nous : communications@lifeplatform.eu
Le 24 avril 2024, Muireann Kavanagh s'est rendue à Strasbourg avec son père Neily Kavanagh pour une série de réunions organisées par Chris MacManus, député européen du Sinn Féin. Elle a souligné l'impact de la récente fermeture de la pêche au lieu jaune à la ligne sur l'île et d'autres communautés.