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Les Nouvelles du Pont - Avril

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LES NOUVELLES DU PORT

Le bulletin mensuel des pêcheurs artisans Européens

Avril 2016

 

 

PRINCIPAUX EVENEMENTS DU MOIS

 

Rencontre avec les parties prenantes de la Mer du Nord au Danemark

LIFE et les représentants de deux organisations membres, FSK. Forum pour le Skånsomt foto1Kystfiskeri et NUTFA, ont participé à l'évènement "Slow Fish et les Mers du Nord" qui a eu lieu au Danemark du 8 au 10 Avril. La réunion, organisée par Slow Fish et accueillie par la communauté de pêcheurs de Thorupstrand, a été l'occasion de visiter les infrastructures de débarquement et transformation, d'échanger des meilleures pratiques et d'effectuer une réflexion multidisciplinaire à la présence de pêcheurs, producteurs, chercheurs et ONG sur de nombreuses questions particulièrement importantes pour la Mer du Nord telles que l'aquaculture, les initiatives locales, les marchés et la gestion des ressources.

La rencontre a été le point de départ d'un travail collectif de développement de réseaux et engagement qui se développera dans les mois à venir avec des communautés de pêcheurs et les parties intéressées dans le cadre de l'évènement Terra Madre qui aura lieu à Turin en Septembre 2016.

 

LIFE devient membres du Conseil Consultatif pour la Méditerranée

La candidature de LIFE pour devenir un membre officiel du MedAC a été acceptée. Le MedAC est le foto2conseil qui réunit les organisations nationales, européennes et les ONG qui représentent le secteur de la pêche et qui fournissent à la Commission et aux Etats Membres des recommandations sur des questions relatives à sa gestion. Avec cette place au sein du Conseil, les pêcheurs artisans seront en mesure de faire entendre leur voix au niveau des décideurs et d'influencer les politiques qui définissent la gestion du secteur dans la Région.

 

LIFE invitée par la Commission au lancement de la nouvelle stratégie pour la Méditerranée.

Le 27 LIFE a participé au lancement de la nouvelle stratégie pour la Méditerranée par le foto3Commissaire Karmenu Vella au plus grand évènement européen du secteur, le Seafood Global Expo, à Bruxelles.

Malgré les efforts pour la conservation des législateurs et des pêcheurs, la Méditerranée souffre encore d'un déclin des stocks. Pour cette raison la Commission Européenne, inquiète de l'impact sur des milliers de pêcheurs, a décidé de focaliser sa nouvelle campagne politique sur la Région.

Christian Décugis, Directeur de LIFE pour la Méditerranée, a été interviewé par les journalistes officiels de l'évènement et a rappelé le rôle essentiel des pêcheurs artisans, leur engagement depuis toujours dans les pratiques durables et la nécessité d'un processus de décision plus inclusif.

 

 AUTRES NOUVELLES D'EUROPE

 

  • LIFE a participé à l'évènement ouvert par le Commissaire Karmenu Vella "L'Innovation dans la Croissance Bleue : lancement des appels à projets dans le cadre du FEAMP" qui a eu lieu à Bruxelles le 5. L'évènement s'est focalisé sur les nouveaux appels à projet qui mettent un total de 7.5 millions d'euros à la disposition des investisseurs. Cela a été une occasion pour LIFE de chercher de nouvelles sources de financements pour ses membres, d'établir des contacts avec des partenaires potentiels au niveau régional et européen et de demander plus d'attention pour la pêche artisanale dans le cadre de la Croissance Bleue.
  • Le 18 le Directeur Exécutif de LIFE Jeremy Percy a été interviewé par la radio anglaise BBC. Il a illustré la situation actuelle des pêcheurs artisans en Grande Bretagne dans le cadre des élections locales et du referendum qui aura bientôt lieu sur l'adhésion à l'UE, les développements récents en politiques de gestion nationales et européennes et l'impact de ceux-ci sur la flotte artisanale de Grande Bretagne et européenne dans un futur proche.
  • Le même jour, la Coordinatrice de LIFE Laura Calinoiu a participé comme membre du jury au concours gastronomique organisé à Paris par SeaWeb avec le Chef français Olivier Roellinger (3* Michelin). Le concours, visant à sensibiliser les jeunes chefs à la préservation des ressources marines et sur l'utilisation de produits frais et durables, a vu la participation de nombreuses parties prenantes y compris des poissonniers, des chefs, des scientifiques et des représentants d'ONG et d'institutions européennes. Deux jours après, une autre étape du concours s'est déroulée à Somomino en Pologne où des représentants de l'association membre de LIFE Srodkowopomorska ont participé comme membres du jury.
  • Le 19 Le Directeur Exécutif de LIFE a eu un colloque virtuel avec des chercheurs universitaires qui effectuent des recherches sur les changements et les différentes dynamiques dans la gestion de la pêche selon les contextes administratifs dans lesquels les politiques sont développées.
  • Le même jour le Comité Pêche du Parlement Européen a organisé le séminaire "La Mer Méditerranée : état des stocks et stratégies pour la conservation et la situation socio-économiques du secteur de la pêche". Pendant une grande partie de l'évènement de nombreux orateurs, Parlementaires et parties prenantes ont reconnu l'importance de la flotte artisanale pour les communautés côtières. Le personnel de LIFE a été satisfait par la reconnaissance de l'importance et de la valeur de la pêche artisanale et de l'intérêt montré par la Commission et le Parlement Européen pour LIFE en tant que plateforme qui représente la voix des pêcheurs artisans.
  • Le Directeur Exécutif de LIFE et le Directeur de NUTFA le 21 ont participé à Londres au Groupe d'Action sur les Rejets facilité par Seafish et ont contribué au débat notamment sur l'évolution de l'obligation de débarquement et ses conséquences potentielles.
  • LIFE rencontre l'Asie : le 26 LIFE a rencontré une délégation d'entrepreneurs japonais qui sont en train de reconstruire la zone de Tohoku après le tsunami. Le colloque a été l'opportunité de présenter LIFE comme modèle de plateforme européenne, d'échanger des meilleures pratiques et d'expliquer les stratégies mises en œuvre pour favoriser le développement des communautés, de la pêche et de la gastronomie.
  • Parallèlement, le Directeur Exécutif de LIFE et le Responsable de la Campagne Océan de Greenpeace ont rencontré la Baronesse Bryony Worthington (Directrice pour l'Europe du Environmental Defense Fund) à la Chambre des Lords à Londres. Le Directeur a souligné son inquiétude pour l'approche de gestion des droits de pêche (quotes-part) soutenue par EDF qui engendre des dommages importants à la durabilité socio-économique de nombreuses communautés côtières.
  • La réunion a été suivie d'un colloque virtuel avec la New Economics Foundation qui travaille, elle aussi, sur les menaces posées par cette approche de gestion des droits de pêche.
  • Le 28 le Directeur Exécutif a aussi rencontré Succoursfish, une entreprise anglaise spécialisée dans des systèmes de monitorage côtier, dans la collecte de données et l'enregistrement des captures à travers du matériel et des logiciels informatiques. LIFE est engagée à promouvoir des améliorations dans ce domaine au profit de ses membres et de la flotte européenne.
  • Le Directeur Exécutif a eu un colloque virtuel le 29 sur les valeurs de la Leadership dans la représentation de la pêche côtière avec des chercheurs universitaires.
  • Le même jour il a rencontré l'entreprise anglaise Young Seafood pour discuter d'une approche collective pour améliorer la sélectivité des engins et réduire les rejets à la lumière des exigences européennes.

NOUVELLES DE NOS MEMBRES

  • NetVISwerk élit un nouveau Président

L'organisation des pêcheurs artisans hollandais et belges a choisi un nouveau Président : Albert Jan Maat. Il a été Directeur de l'Union des Agriculteurs et a travaillé au Parlement Européen comme rapporteur sur le Plan de Gestion de l'Anguille. Avec Albert Jan Maat, NetVISwerk augmentera son réseau national et européen et travaillera de près avec l'Union des Agriculteurs des Pays-Bas à Bruxelles. Les deux organisations hollandaises sont déjà en train de coopérer sur la difficile tâche de dresser une liste des Espèces Exotiques Envahissantes et l'Union des Agriculteurs a l'intention de soutenir LIFE sur la question des pêcheurs artisans européens.

 

  • La Plateforme Française se fait entendre dans la presse

Le 12 Avril la Plateforme de la Petite Pêche Artisanale Française a publié un communiqué de presse pour communiquer ses inquiétudes sur la gestion de la pêche en France. L'article, publié sur le journal Le Marin ( http://goo.gl/G3nsWm ) , dénonce les nombreuses exigences administratives à laquelle la profession est soumise et une allocation des quotas et gestion des OP pas claires. La Plateforme ne demande pas une exemption totale de la pêche artisanale, mais simplement des mesures de gestion plus adaptées.

 

BIENVENUE A BORD !

 

En plus des membres qui ont rejoint LIFE depuis le début de 2016, les organisations suivantes sont devenues membres ce mois :

Union des Communautés des Prud'hommes Pêcheurs Méditerranéens

(UCPPM - France)

 

UCPPM_logo_3 1Les Prud'homies sont des communautés de pêcheurs qui se sont développées sur la côte méditerranéenne française depuis le Moyen-Age et qui ont développé un système d'autorégulation et de gestion autonome. UCPPM, créée en 2015, est l'association officielle qui représente 300 Prud'hommes (pour 250 bateaux de moins de 10 mètres) et qui a parmi ses objectifs la promotion de pratiques de pêche durables et le développement de politiques plus adaptées à la flotte et à l'environnement locaux. Bienvenue à LIFE !

 

   Asociación para la defensa de la pesca artesanal (Association pour la défense de la pêche artisanale) de la Méditerranée 

(ADPAM - Espagne)

AdpamADPAM est une association créée en 2008 pour représenter les communautés artisanales espagnoles, en particulier celles de la Province de Castellὸn et de Catalogne, sur la côte méditerranéenne. Aujourd'hui elle représente 40 pêcheurs (pour 40 bateaux) et travaille entre autres pour s'assurer que les politiques européennes puissent assurer une gestion durable des stocks de la Région. LIFE est très heureuse d'accueillir ADPAM tel que membre actif de la Région Med !

 

Ce bulletin est un simple aperçu de nos activités extérieures. En outre, le personnel de LIFE au Royaume-Uni, à Bruxelles et en Espagne répond à une vaste gamme de questions liées à notre secteur et continue de développer et promulguer des politiques liées à la petite pêche.

Nos directeurs régionaux, tous des petits pêcheurs, favorisent également les valeurs et les avantages de la pêche côtière.

Vous avez besoin des informations supplémentaires sur un événement, un projet ou initiative spécifique ? N'hésitez pas à nous contacter à communications@lifeplatform.eu ou suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook (Low Impact Fishers of Europe) et Twitter (@LIFEplatformEU).


 

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Nouvelles du ponte - Avril

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NOUVELLES DU PONT

La newsletter mensile des pêcheurs artisanaux européens

Aprile 2016

 

PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU MOIS

 

 

Rencontre avec les parties intéressées de la mer du Nord au Danimarca

LIFE et les représentants de deux de ses membres, FSK. Foreningen for Skånsomt Kystfiskeri (en anglais) e foto1NUTFALes pêcheurs de l'Union européenne ont participé à l'événement "Slow Fish et la mer du Nord" qui s'est déroulé à Danimarca du 8 au 10 avril. L'événement, organisé par Slow Fish et organisé par la communauté des pêcheurs de Thorupstrand, a été l'occasion de visiter les infrastructures de pêche et de transformation, de découvrir de bonnes pratiques et de participer à une réflexion multidisciplinaire entre pêcheurs, produttori, ricercatori ed associazioni su diverse tematiche particolarmente rilevanti per I Mari del Nord come l'aquacoltura, le iniziative locali, il mercato e la gestione delle risorse.

L'événement a été le point de départ d'un travail collectif plus vaste de création de recettes et de collaborations qui se développera dans les mois à venir avec les communautés de pêche et les parties intéressées par la qualité de l'événement Terra Madre qui se déroulera à Turin en septembre 2016.

 

LIFE devient membre du Conseil consultatif pour la Méditerranée

La candidature de LIFE pour devenir membre du CCME a été acceptée. Le CCME est le conseil foto2qui réunit les organisations et les associations nationales et européennes pour formuler des recommandations à la Commission et aux États membres sur la gestion de la pêche. Grâce à ce poste au sein du Conseil, les pêcheurs artisanaux qui travaillent de manière durable en Méditerranée pourront faire entendre leur propre voix aux niveaux décisionnels et influencer les politiques de gestion de la pêche dans la région.

 

LIFE invitée par la Commission européenne pour le lancement de la nouvelle stratégie pour la Méditerranée

 Le 27 LIFE a participé au lancement de la nouvelle stratégie pour la Méditerranée de la part de l'Union européenne. foto3Commissaire Karmenu Vella au plus grand événement européen du secteur, le Seafood Global Expo à Bruxelles.

La mer Méditerranée souffre encore d'une diminution des stocks malgré les efforts de conservation des législateurs et des pêcheurs. C'est pourquoi la Commission, préoccupée par l'avenir de milliers de pêcheurs, a décidé de concentrer sa prochaine campagne politique sur la région.

Christian Decugisdirecteur de LIFE pour la Méditerranée, a été interrogé par les journalistes officiels de l'événement et a évoqué le rôle fondamental joué par les pêcheurs artisanaux, leur rôle historique dans l'utilisation des techniques de pêche durable et la nécessité de mettre en place des processus décisionnels plus inclusifs..

 AUTRES NOUVELLES DE L'EUROPE

 

  • LIFE a participé à l'événement inauguré par le commissaire européen Karmenu Vella "L'innovation dans la croissance bleue : Lancement des bandes pour la croissance bleue dans le cadre du FEAMP"qui a eu lieu à Bruxelles le 5. L'événement s'est concentré sur les nouvelles banques pour un montant total de 7,5 millions d'euros disponibles pour les investissements. Pour LIFE, c'est l'occasion d'identifier de nouvelles opportunités de financement pour ses membres, de nouer de nouveaux contacts avec des partenaires potentiels au niveau local et européen et d'accorder une plus grande attention à la pêche artisanale dans le cadre de la croissance bleue.

 

  • Le 18 Il Direttore Esecutivo di LIFE, Jeremy Percy, a été interrogé par la radio BBC pour discuter de la situation actuelle de la pêche en Grande Bretagne à la lumière des élections locales et du prochain référendum sur l'adhésion à l'UE, et pour parler des derniers développements concernant les politiques de gestion nationale et européenne et de leurs implications pour l'avenir de la Grande Bretagne et de l'Europe.

 

  • Le même jour, la coordinatrice de LIFE, Laura Calinoiu, a été invitée à participer à Parig en tant que guide au concours gastronomique organisé par SeaWeb avec le chef Olivier Roellinger (Francia 3* Michelin). Le concours, qui vise à sensibiliser les jeunes chefs à la gestion des ressources marines et à l'utilisation de poissons frais et durables, a vu la participation de diverses parties intéressées, telles que des fournisseurs, des chefs, des ONG, des scientifiques et des représentants des institutions européennes. Une autre édition du concours a eu lieu il y a quelques jours à Somonimo, en Pologne, où des représentants de l'association polonaise membre de LIFE Srodkowopomorska ont participé en tant que participants.

 

  • Le directeur exécutif de LIFE, le 19, a organisé une réunion virtuelle avec des chercheurs universitaires qui mènent des projets de recherche sur les changements dans la gestion de la pêche dans le contexte du concours administratif dans lequel cette réunion a eu lieu.

 

  • Le 19, la Commission de la pêche du Parlement européen a organisé un séminaire. "Il Mar Mediterraneo : stato degli stock ittici e strategie per la conservazione e per la gestione della situazione socio-economica del settore". Pendant la majeure partie de l'événement, de nombreux orateurs, parlementaires et parties intéressées ont reconnu l'importance de la pêche artisanale pour les communautés côtières. Le personnel de LIFE a été frappé par la reconnaissance croissante de l'importance et de la valeur de la pêche artisanale et par l'intérêt manifesté par la Commission et le Parlement pour LIFE en tant que plate-forme de représentation de la voix des pêcheurs artisanaux.

 

  • Groupe d'action sur la pêche - Londra. Le directeur exécutif de LIFE et le président de la NUTFA ont participé au groupe d'action des pêcheurs organisé par Seafish le 21 avril afin de contribuer au débat sur l'évolution de l'embargo sur le barbue et ses conséquences possibles.

 

  • LIFE rencontre l'Asie : le 26, LIFE a rencontré une délégation d'entrepreneurs giapponiens qui s'efforcent de reconstruire la région de Tohoku dévastée par le tsunami. La rencontre a permis de présenter LIFE comme un modèle de plate-forme européenne, de faire connaître de bonnes pratiques et d'exposer les stratégies mises en œuvre pour renforcer les activités locales, dans les secteurs de la pêche et de la gastronomie.

 

  • Parallèlement, le directeur exécutif de LIFE et le représentant de la campagne océanique de Greenpeace ont rencontré la baronne Bryony Worthington (directrice européenne de l'Environmental Defense Fund) à la Casa dei Lord à Londres. Le directeur a fait part de sa préoccupation concernant le système de gestion des droits de pêche (quotas de capture) soutenu par EDF, qui a généré des pertes négatives pour le tissu social et la durabilité socio-économique de nombreuses communautés côtières.

 

  • La rencontre dont il est question ici a été suivie, le 28, d'une réunion virtuelle avec la New Economics Foundation qui travaille actuellement sur les problèmes posés par certains systèmes de gestion des droits de la pêche.

 

  • Le 28, le directeur exécutif a également rencontré Succourfish, une société anglaise spécialisée dans les systèmes de surveillance, de collecte de données et d'enregistrement des captures à l'aide de systèmes matériels et logiciels. LIFE soutient et encourage les investissements dans ce domaine, au bénéfice des États membres et de la flotte européenne.

 

  • Le 29, le directeur exécutif a organisé une réunion virtuelle sur les valeurs du leadership par rapport à la représentation de la pêche côtière auprès des chercheurs universitaires.

 

  • Le même jour, la société anglaise de produits alimentaires Youngs Seafood a discuté d'une approche coordonnée visant à améliorer la productivité des produits alimentaires et à réduire la pêche accessoire, conformément aux exigences de l'Union européenne.

NOVITA DAI NOSTRI MEMBRI

  • NetVISwerk choisit un nouveau président

L'organisation belgo-olandaise de petite pêche NetVISwerk a choisi un nouveau président : Albert Jan Maat. Il a été président de l'Union nationale des agriculteurs et a travaillé au sein du Parlement européen en tant que rapporteur pour le piano de gestion de l'Anguilla. Avec Albert Jan Maat, NetVISwerk augmentera sa position nationale et européenne et travaillera avec l'Union des agriculteurs à Bruxelles. Les deux organisations collaborent déjà sur la nécessité de créer une liste des espèces envahissantes et l'Union des agriculteurs est déterminée à soutenir les pêcheurs artisanaux de LIFE en Europe.

 

  • La Piattaforma Francese peut sentir sa propre voix dans le timbre

Le 12 avril, la Plateforme de la Petite Pêche Artisanale Française (PPPAF) a publié un communiqué de presse soulignant ses propres préoccupations quant à la gestion de la pêche en France. L'article, publié dans le journal Le Marin ( http://goo.gl/G3nsWm ), met en lumière les conditions administratives auxquelles sont soumis les pêcheurs, l'attribution peu claire des quotas de pêche et les mécanismes de gestion des OP non transformés. Le PPPAF ne vise pas une réduction totale de la pêche artisanale, mais des mesures de gestion plus appropriées.

 

BENVENUTI A BORDO !

 

Outre les membres qui sont entrés dans la plateforme dès le début de l'année 2016, les organisations suivantes font officiellement partie de LIFE depuis ce mois-ci :

 

  • Union des Communautés des Prud'hommes Pêcheurs Méditerranéens (UCPPM - Francia)

 

UCPPM_logo_3 1Le Prud'homies sono comunità di pescatori artigianali che si sono sviluppate sulla costa francese del Mediterraneo dai tempi del Medio Evo e che hanno creato sistemi di regolamentazione e gestione autonomi della pesca locale. L'UCPPM, créée en 2015, est l'association officielle qui représente la voix de 300 pêcheurs Prud'hommes (pour 250 embarcations de moins de 10 mètres) et dont l'un des objectifs est la promotion de pratiques de pêche durables et le développement de politiques appropriées à la pêche et à l'environnement local. Bienvenue à LIFE !

 

 

  • Asociación para la defensa de la pesca artesanal del Mediterráneo (ADPAM - Spagna)

AdpamL'ADPAM est une association créée en 2008 qui représente les communautés de pêche de l'Espagne, en particulier de la province de Castellὸn et de la Catalogne, sur la côte méditerranéenne. À ce jour, LIFE représente 40 pêcheurs (pour 40 embarcations) et vise à assurer la création de politiques européennes pour une gestion durable des stocks de la Méditerranée. LIFE est prête à accueillir l'ADPAM en tant que membre actif de la région méditerranéenne !

 

Cette lettre d'information n'est qu'une sélection des activités internes de LIFE. Outre ces dernières, le personnel de LIFE en Grande Bretagne, en Belgique et en Espagne travaille sur de nombreuses pratiques du secteur et développe en permanence des politiques et des activités en faveur d'une pêche artisanale durable.

Nos directeurs régionaux, qui sont tous des pêcheurs artisanaux, s'emploient chaque jour à promouvoir les valeurs et les avantages de la pêche côtière.

Vous souhaitez obtenir des informations complémentaires sur des événements spécifiques, des projets ou des initiatives ? Vous n'êtes pas encore en contact avec nous ? communications@lifeplatform.eu o seguiteci su Facebook ( Low Impact Fishers of Europe ) e Twitter ( @LIFEplatformEU )

 

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Citation, sans citation

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Quote, Unquote : la Plateforme française des pêcheurs artisanaux à faible impact exprime ses inquiétudes sur la façon dont les pêcheries sont gérées en France.

Bruxelles, le 10 mai 2016 Plate-forme LIFE Brian O'Riordan

Cet article est adapté d'un article paru dans Le Marin "Forum" 22.04.2016. http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/peche/25102-critique-dun-systeme-de-gestion-inadapte-la-petite-peche?_=1461345037035rédigé par trois co-présidents de la Plateforme, Anne Marie Vergez, pêcheuse basque, Gwen Pennarun, pêcheuse bretonne, et Frédéric Reste, pêcheur méditerranéen.

Pour plus de détails, voir http://www.plateforme-petite-peche.fr/

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La France, comme de nombreux États membres de l'UE, dispose de systèmes administratifs et de gestion qui ne sont pas adaptés aux besoins du secteur de la pêche à petite échelle. Malgré de nombreuses promesses, deux ans plus tard, la mise en œuvre de la PCP n'a pas encore tenu ses promesses. des avantages tangibles pour les pêcheurs qui ont choisi de pratiquer une pêche qui limite leur impact sur l'environnement.qui veulent combiner les méthodes traditionnelles de pêche à petite échelle avec des technologies modernes et des conditions de travail décentes, et qui veulent soutenir les communautés locales dans lesquelles ils sont enracinés.

Malgré l'absence de livraison à ce jour, VIE est optimiste quant au fait que l'article 17 offre la possibilité de récompenser ceux qui pratiquent une pêche durable, pour autant que la volonté politique soit présente pour appliquer ses dispositions dans l'esprit comme dans la lettre de la loi.

Les auteurs de l'article ci-dessous parlent non seulement en leur nom et au nom de la Plateforme française pour la pêche artisanale à petite échelle, mais aussi au nom de l'Union européenne. les pêcheurs à petite échelle à travers l'Europe qui partagent leurs inquiétudes et leurs frustrations. Leurs préoccupations sont tout à fait les nôtres.

La Plateforme française de la pêche artisanale à petite échelle, membre fondateur de l'association VIEreprésente les pêcheurs des côtes françaises de l'Atlantique et de la Méditerranée. La plateforme a été lancée en juin 2012 par un groupe d'associations représentant 500 pêcheurs.

La Plateforme a été créée pour défendre le segment de flotte des moins de 12 mètres qui utilise principalement des méthodes de pêche passives. Malgré l'importance de ce segment de flotte, il est souvent marginalisé, traité injustement, n'est pas considéré à sa juste valeur par les autorités et ne bénéficie pas d'un espace suffisant au sein des organisations professionnelles.

L'objectif de la plate-forme n'est pas de lutter contre les navires de plus de 12 mètres. La complémentarité des activités à petite et à grande échelle est reconnue et respectée par la plate-forme, qui considère que la diversité de la flotte est importante pour le bien-être économique et social des ports de pêche et du secteur dans son ensemble.

Bien sûr, il y a des points de divergence, et nous pouvons être en désaccord sur un certain nombre de questions. Cependant, comme la Plateforme, LIFE soutient que la gestion de la pêche à petite échelle nécessite un processus d'évaluation de la qualité. approche différenciée, et que des mesures sont nécessaires pour garantir le maintien d'un équilibre entre la pêche à petite échelle et les autres segments de la flotte, et pour que le segment de la pêche à petite échelle à faible impact puisse prospérer.

LIFE s'identifie à ces objectifs et à ces points de vue et y adhère sans réserve.

En France, comme dans d'autres pays européens, il existe de nombreux obstacles à l'installation en tant que propriétaire exploitant à petite échelle. Tout d'abord, il est nécessaire d'obtenir la PME (Licence de bateau de pêche). Ensuite, une pléthore de permis doit être obtenue, dont l'AEP (permis de pêche européen), les licences pour les engins, et les licences pour les différentes espèces comme le bar, les crustacés, la sole, etc. Pour le bar, plus aucune licence n'est disponible pour les pêcheurs utilisant des hameçons, alors qu'il s'agit de la méthode de pêche la plus responsable en ce qui concerne la ressource et l'environnement marin, et dont dépendent des centaines de pêcheurs. Leur contribution à la surexploitation de l'espèce est infime par rapport à la flotte de chaluts pélagiques, dont le nombre de licences est resté inchangé.

Et puis il y a la douloureuse question des quotas, un outil de gestion très redouté - et à juste titre - par les pêcheurs artisanaux. Il est appliqué par le biais d'un mécanisme - sur la base de l'historique des captures - qui est profondément injuste. Il récompense ceux qui pêchent le plus, tout en négligeant ceux qui pratiquent une pêche à faible impact.

VIE et le Plate-forme française Tous deux dénoncent le système actuel de répartition des quotas et ses nombreux effets pervers. En décembre dernier, en France, l'Autorité de la concurrence s'est inquiétée du mode de répartition des quotas entre les pêcheurs, du caractère anticoncurrentiel des pratiques, de l'opacité des mécanismes d'attribution et de gestion, notamment au sein des OP (Organisations de Producteurs).

Le système d'allocation de quotas pour le thon rouge illustre bien ces préoccupations.La quasi-totalité des quotas est réservée aux senneurs à senne coulissante, aux chalutiers pélagiques et aux grands palangriers. Ce système doit être entièrement revu afin d'établir un système de distribution basé sur les principes suivants critères environnementaux, sociaux et économiquescomme le prévoit l'article 17 de la PCP réformée.

Certains règlements de l'UE comportent des dispositions spéciales qui favorisent les petits bateaux, en les exemptant de certaines autorisations de pêche. Cependant, dans le cas de l'accès au cabillaud dans certaines zones, l'exemption pour les navires de moins de 10 mètres a été rejetée par les organisations professionnelles. Au lieu de cela, ils ont imposé une licence européenne de navire (AEP) aux navires de moins de 10 mètres, ce qui les pénalise lourdement. La Plateforme française s'oppose aussi fermement à l'inégalité des charges prélevées sur les petits bateaux par rapport aux grands. Notre secteur est le principal contributeur, mais pas le principal bénéficiaire.

Ensuite, il y a le camisole de force administrativeoù les exigences bureaucratiques ne sont pas du tout adaptées aux contraintes de la pêche artisanale. Il s'agit notamment des exigences en matière de sécurité, de la nécessité de disposer de radeaux de sauvetage, du système de pesée des débarquements, des effectifs, de la vente directe, etc. C'est un véritable fardeau pour les propriétaires exploitants à petite échelle.

Nous ne demandons pas l'exemption de la petite pêche de toutes les mesures de gestion. En revanche, nous dénonçons un système de gestion inadapté. Nous dépendons des zones où nous pêchons - nos territoires de pêche. Nous devons cibler les espèces présentes dans notre voisinage immédiat, en répartissant notre effort, selon une logique qui n'est pas de maximiser le profit.

C'est une philosophie et un modèle socio-économique que le système actuel met constamment à mal. Il n'y a rien de plus absurde pour nous que de devoir éviter de pêcher le thon rouge qui abonde tout autour de nous, ou de le rejeter mort, et de devoir ensuite parcourir de grandes distances pour trouver des poissons que nous sommes autorisés à pêcher.

Nos détracteurs affirment que "si nous suivions vos demandes, la zone côtière se remplirait tout simplement de navires". Mais nous trouvons déjà de grands navires sur la côte, notamment des supertrawlers, d'autres chalutiers et des palangriers de 24 mètres, qui grâce à des dérogations peuvent opérer dans la zone des 3 milles. Tout ce que nous demandons, c'est que la l'espace maritime soit partagé entre les navires en fonction de leur taille, et que les règles appliquées soient respectées et strictement contrôlées. Nos petits bateaux ne pourront jamais aller assez loin pour rivaliser avec des navires de 20 ou 25 mètres.

De même, nous entendons continuellement des fonctionnaires se féliciter de la bonne santé des stocks. Mais de quels stocks parle-t-on ? Du bar ? Daurade royale ? Daurade noire ? Toutes ces espèces sont loin d'être bien gérées. De nombreux pêcheurs vous diront comment la dorade rose a été décimée par les chaluts à grande ouverture, et comment la dorade noire a pratiquement disparu à certains endroits à cause du chalutage pélagique. Nous demandons une évaluation scientifique complète, mais nous ne nous faisons pas d'illusions quant à sa réalisation prochaine.

En Méditerranée aussi, il est urgent de progresser pour améliorer l'état des ressources. Mais lorsqu'on aborde le problème, il faut aussi tenir compte de la pêche sportive (qui n'est absolument pas réglementée), de la pollution et de l'urbanisation des côtes. Une meilleure reconnaissance du rôle des prudhommies, anciens organes de gestion séculaires, doit également être incluse dans l'équation. C'est en renforçant ces institutions indispensables que l'on pourra faire progresser la gestion des pêches en Méditerranée.

Nous avions placé certains espoirs dans la nouvelle PCP, notamment en ce qui concerne les dispositions de l'article 17. Cet article impose aux États membres de répartir les quotas selon des critères transparents et objectifs, et de favoriser les navires de pêche "déployant des engins de pêche sélectifs ou utilisant des techniques de pêche ayant un impact environnemental réduit, telles qu'une consommation d'énergie ou des dommages à l'habitat réduits."

Mais où sont ces fameux critères que chaque État est censé définir et mettre en œuvre ? Nous craignons que les sennes danoises et les chaluts électriques ne soient ceux qui bénéficient finalement de la mauvaise application de ces critères environnementaux et sociaux.

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Quote, Unquote : la Plateforme française des pêcheurs artisanaux à faible impact exprime ses inquiétudes sur la façon dont les pêcheries sont gérées en France.

Bruxelles, le 10 mai 2016 Plate-forme LIFE Brian O'Riordan

Cet article est adapté d'un article paru dans Le Marin "Forum" 22.04.2016. http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/peche/25102-critique-dun-systeme-de-gestion-inadapte-la-petite-peche?_=1461345037035rédigé par trois co-présidents de la Plateforme, Anne Marie Vergez, pêcheuse basque, Gwen Pennarun, pêcheuse bretonne, et Frédéric Reste, pêcheur méditerranéen.

Pour plus de détails, voir http://www.plateforme-petite-peche.fr/

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La France, comme de nombreux États membres de l'UE, dispose de systèmes administratifs et de gestion qui ne sont pas adaptés aux besoins du secteur de la pêche à petite échelle. Malgré de nombreuses promesses, deux ans plus tard, la mise en œuvre de la PCP n'a pas encore tenu ses promesses. des avantages tangibles pour les pêcheurs qui ont choisi de pratiquer une pêche qui limite leur impact sur l'environnement.qui veulent combiner les méthodes traditionnelles de pêche à petite échelle avec des technologies modernes et des conditions de travail décentes, et qui veulent soutenir les communautés locales dans lesquelles ils sont enracinés.

Malgré l'absence de livraison à ce jour, VIE est optimiste quant au fait que l'article 17 offre la possibilité de récompenser ceux qui pratiquent une pêche durable, pour autant que la volonté politique soit présente pour appliquer ses dispositions dans l'esprit comme dans la lettre de la loi.

Les auteurs de l'article ci-dessous parlent non seulement en leur nom et au nom de la Plateforme française pour la pêche artisanale à petite échelle, mais aussi au nom de l'Union européenne. les pêcheurs à petite échelle à travers l'Europe qui partagent leurs inquiétudes et leurs frustrations. Leurs préoccupations sont tout à fait les nôtres.

La Plateforme française de la pêche artisanale à petite échelle, membre fondateur de l'association VIEreprésente les pêcheurs des côtes françaises de l'Atlantique et de la Méditerranée. La plateforme a été lancée en juin 2012 par un groupe d'associations représentant 500 pêcheurs.

La Plateforme a été créée pour défendre le segment de flotte des moins de 12 mètres qui utilise principalement des méthodes de pêche passives. Malgré l'importance de ce segment de flotte, il est souvent marginalisé, traité injustement, n'est pas considéré à sa juste valeur par les autorités et ne bénéficie pas d'un espace suffisant au sein des organisations professionnelles.

L'objectif de la plate-forme n'est pas de lutter contre les navires de plus de 12 mètres. La complémentarité des activités à petite et à grande échelle est reconnue et respectée par la plate-forme, qui considère que la diversité de la flotte est importante pour le bien-être économique et social des ports de pêche et du secteur dans son ensemble.

Bien sûr, il y a des points de divergence, et nous pouvons être en désaccord sur un certain nombre de questions. Cependant, comme la Plateforme, LIFE soutient que la gestion de la pêche à petite échelle nécessite un processus d'évaluation de la qualité. approche différenciée, et que des mesures sont nécessaires pour garantir le maintien d'un équilibre entre la pêche à petite échelle et les autres segments de la flotte, et pour que le segment de la pêche à petite échelle à faible impact puisse prospérer.

LIFE s'identifie à ces objectifs et à ces points de vue et y adhère sans réserve.

En France, comme dans d'autres pays européens, il existe de nombreux obstacles à l'installation en tant que propriétaire exploitant à petite échelle. Tout d'abord, il est nécessaire d'obtenir la PME (Licence de bateau de pêche). Ensuite, une pléthore de permis doit être obtenue, dont l'AEP (permis de pêche européen), les licences pour les engins, et les licences pour les différentes espèces comme le bar, les crustacés, la sole, etc. Pour le bar, plus aucune licence n'est disponible pour les pêcheurs utilisant des hameçons, alors qu'il s'agit de la méthode de pêche la plus responsable en ce qui concerne la ressource et l'environnement marin, et dont dépendent des centaines de pêcheurs. Leur contribution à la surexploitation de l'espèce est infime par rapport à la flotte de chaluts pélagiques, dont le nombre de licences est resté inchangé.

Et puis il y a la douloureuse question des quotas, un outil de gestion très redouté - et à juste titre - par les pêcheurs artisanaux. Il est appliqué par le biais d'un mécanisme - sur la base de l'historique des captures - qui est profondément injuste. Il récompense ceux qui pêchent le plus, tout en négligeant ceux qui pratiquent une pêche à faible impact.

VIE et le Plate-forme française Tous deux dénoncent le système actuel de répartition des quotas et ses nombreux effets pervers. En décembre dernier, en France, l'Autorité de la concurrence s'est inquiétée du mode de répartition des quotas entre les pêcheurs, du caractère anticoncurrentiel des pratiques, de l'opacité des mécanismes d'attribution et de gestion, notamment au sein des OP (Organisations de Producteurs).

Le système d'allocation de quotas pour le thon rouge illustre bien ces préoccupations.La quasi-totalité des quotas est réservée aux senneurs à senne coulissante, aux chalutiers pélagiques et aux grands palangriers. Ce système doit être entièrement revu afin d'établir un système de distribution basé sur les principes suivants critères environnementaux, sociaux et économiquescomme le prévoit l'article 17 de la PCP réformée.

Certains règlements de l'UE comportent des dispositions spéciales qui favorisent les petits bateaux, en les exemptant de certaines autorisations de pêche. Cependant, dans le cas de l'accès au cabillaud dans certaines zones, l'exemption pour les navires de moins de 10 mètres a été rejetée par les organisations professionnelles. Au lieu de cela, ils ont imposé une licence européenne de navire (AEP) aux navires de moins de 10 mètres, ce qui les pénalise lourdement. La Plateforme française s'oppose aussi fermement à l'inégalité des charges prélevées sur les petits bateaux par rapport aux grands. Notre secteur est le principal contributeur, mais pas le principal bénéficiaire.

Ensuite, il y a le camisole de force administrativeoù les exigences bureaucratiques ne sont pas du tout adaptées aux contraintes de la pêche artisanale. Il s'agit notamment des exigences en matière de sécurité, de la nécessité de disposer de radeaux de sauvetage, du système de pesée des débarquements, des effectifs, de la vente directe, etc. C'est un véritable fardeau pour les propriétaires exploitants à petite échelle.

Nous ne demandons pas l'exemption de la petite pêche de toutes les mesures de gestion. En revanche, nous dénonçons un système de gestion inadapté. Nous dépendons des zones où nous pêchons - nos territoires de pêche. Nous devons cibler les espèces présentes dans notre voisinage immédiat, en répartissant notre effort, selon une logique qui n'est pas de maximiser le profit.

C'est une philosophie et un modèle socio-économique que le système actuel met constamment à mal. Il n'y a rien de plus absurde pour nous que de devoir éviter de pêcher le thon rouge qui abonde tout autour de nous, ou de le rejeter mort, et de devoir ensuite parcourir de grandes distances pour trouver des poissons que nous sommes autorisés à pêcher.

Nos détracteurs affirment que "si nous suivions vos demandes, la zone côtière se remplirait tout simplement de navires". Mais nous trouvons déjà de grands navires sur la côte, notamment des supertrawlers, d'autres chalutiers et des palangriers de 24 mètres, qui grâce à des dérogations peuvent opérer dans la zone des 3 milles. Tout ce que nous demandons, c'est que la l'espace maritime soit partagé entre les navires en fonction de leur taille, et que les règles appliquées soient respectées et strictement contrôlées. Nos petits bateaux ne pourront jamais aller assez loin pour rivaliser avec des navires de 20 ou 25 mètres.

De même, nous entendons continuellement des fonctionnaires se féliciter de la bonne santé des stocks. Mais de quels stocks parle-t-on ? Du bar ? Daurade royale ? Daurade noire ? Toutes ces espèces sont loin d'être bien gérées. De nombreux pêcheurs vous diront comment la dorade rose a été décimée par les chaluts à grande ouverture, et comment la dorade noire a pratiquement disparu à certains endroits à cause du chalutage pélagique. Nous demandons une évaluation scientifique complète, mais nous ne nous faisons pas d'illusions quant à sa réalisation prochaine.

En Méditerranée aussi, il est urgent de progresser pour améliorer l'état des ressources. Mais lorsqu'on aborde le problème, il faut aussi tenir compte de la pêche sportive (qui n'est absolument pas réglementée), de la pollution et de l'urbanisation des côtes. Une meilleure reconnaissance du rôle des prudhommies, anciens organes de gestion séculaires, doit également être incluse dans l'équation. C'est en renforçant ces institutions indispensables que l'on pourra faire progresser la gestion des pêches en Méditerranée.

Nous avions placé certains espoirs dans la nouvelle PCP, notamment en ce qui concerne les dispositions de l'article 17. Cet article impose aux États membres de répartir les quotas selon des critères transparents et objectifs, et de favoriser les navires de pêche "déployant des engins de pêche sélectifs ou utilisant des techniques de pêche ayant un impact environnemental réduit, telles qu'une consommation d'énergie ou des dommages à l'habitat réduits."

Mais où sont ces fameux critères que chaque État est censé définir et mettre en œuvre ? Nous craignons que les sennes danoises et les chaluts électriques ne soient ceux qui bénéficient finalement de la mauvaise application de ces critères environnementaux et sociaux.

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Citation, sans citation

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Quote, Unquote : la Plateforme française des pêcheurs artisanaux à faible impact exprime ses inquiétudes sur la façon dont les pêcheries sont gérées en France.

Bruxelles, le 10 mai 2016 Plate-forme LIFE Brian O'Riordan

Cet article est adapté d'un article paru dans Le Marin "Forum" 22.04.2016. http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/peche/25102-critique-dun-systeme-de-gestion-inadapte-la-petite-peche?_=1461345037035rédigé par trois co-présidents de la Plateforme, Anne Marie Vergez, pêcheuse basque, Gwen Pennarun, pêcheuse bretonne, et Frédéric Reste, pêcheur méditerranéen.

Pour plus de détails, voir http://www.plateforme-petite-peche.fr/

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La France, comme de nombreux États membres de l'UE, dispose de systèmes administratifs et de gestion qui ne sont pas adaptés aux besoins du secteur de la pêche à petite échelle. Malgré de nombreuses promesses, deux ans plus tard, la mise en œuvre de la PCP n'a pas encore tenu ses promesses. des avantages tangibles pour les pêcheurs qui ont choisi de pratiquer une pêche qui limite leur impact sur l'environnement.qui veulent combiner les méthodes traditionnelles de pêche à petite échelle avec des technologies modernes et des conditions de travail décentes, et qui veulent soutenir les communautés locales dans lesquelles ils sont enracinés.

Malgré l'absence de livraison à ce jour, VIE est optimiste quant au fait que l'article 17 offre la possibilité de récompenser ceux qui pratiquent une pêche durable, pour autant que la volonté politique soit présente pour appliquer ses dispositions dans l'esprit comme dans la lettre de la loi.

Les auteurs de l'article ci-dessous parlent non seulement en leur nom et au nom de la Plateforme française pour la pêche artisanale à petite échelle, mais aussi au nom de l'Union européenne. les pêcheurs à petite échelle à travers l'Europe qui partagent leurs inquiétudes et leurs frustrations. Leurs préoccupations sont tout à fait les nôtres.

La Plateforme française de la pêche artisanale à petite échelle, membre fondateur de l'association VIEreprésente les pêcheurs des côtes françaises de l'Atlantique et de la Méditerranée. La plateforme a été lancée en juin 2012 par un groupe d'associations représentant 500 pêcheurs.

La Plateforme a été créée pour défendre le segment de flotte des moins de 12 mètres qui utilise principalement des méthodes de pêche passives. Malgré l'importance de ce segment de flotte, il est souvent marginalisé, traité injustement, n'est pas considéré à sa juste valeur par les autorités et ne bénéficie pas d'un espace suffisant au sein des organisations professionnelles.

L'objectif de la plate-forme n'est pas de lutter contre les navires de plus de 12 mètres. La complémentarité des activités à petite et à grande échelle est reconnue et respectée par la plate-forme, qui considère que la diversité de la flotte est importante pour le bien-être économique et social des ports de pêche et du secteur dans son ensemble.

Bien sûr, il y a des points de divergence, et nous pouvons être en désaccord sur un certain nombre de questions. Cependant, comme la Plateforme, LIFE soutient que la gestion de la pêche à petite échelle nécessite un processus d'évaluation de la qualité. approche différenciée, et que des mesures sont nécessaires pour garantir le maintien d'un équilibre entre la pêche à petite échelle et les autres segments de la flotte, et pour que le segment de la pêche à petite échelle à faible impact puisse prospérer.

LIFE s'identifie à ces objectifs et à ces points de vue et y adhère sans réserve.

En France, comme dans d'autres pays européens, il existe de nombreux obstacles à l'installation en tant que propriétaire exploitant à petite échelle. Tout d'abord, il est nécessaire d'obtenir la PME (Licence de bateau de pêche). Ensuite, une pléthore de permis doit être obtenue, dont l'AEP (permis de pêche européen), les licences pour les engins, et les licences pour les différentes espèces comme le bar, les crustacés, la sole, etc. Pour le bar, plus aucune licence n'est disponible pour les pêcheurs utilisant des hameçons, alors qu'il s'agit de la méthode de pêche la plus responsable en ce qui concerne la ressource et l'environnement marin, et dont dépendent des centaines de pêcheurs. Leur contribution à la surexploitation de l'espèce est infime par rapport à la flotte de chaluts pélagiques, dont le nombre de licences est resté inchangé.

Et puis il y a la douloureuse question des quotas, un outil de gestion très redouté - et à juste titre - par les pêcheurs artisanaux. Il est appliqué par le biais d'un mécanisme - sur la base de l'historique des captures - qui est profondément injuste. Il récompense ceux qui pêchent le plus, tout en négligeant ceux qui pratiquent une pêche à faible impact.

VIE et le Plate-forme française Tous deux dénoncent le système actuel de répartition des quotas et ses nombreux effets pervers. En décembre dernier, en France, l'Autorité de la concurrence s'est inquiétée du mode de répartition des quotas entre les pêcheurs, du caractère anticoncurrentiel des pratiques, de l'opacité des mécanismes d'attribution et de gestion, notamment au sein des OP (Organisations de Producteurs).

Le système d'allocation de quotas pour le thon rouge illustre bien ces préoccupations.La quasi-totalité des quotas est réservée aux senneurs à senne coulissante, aux chalutiers pélagiques et aux grands palangriers. Ce système doit être entièrement revu afin d'établir un système de distribution basé sur les principes suivants critères environnementaux, sociaux et économiquescomme le prévoit l'article 17 de la PCP réformée.

Certains règlements de l'UE comportent des dispositions spéciales qui favorisent les petits bateaux, en les exemptant de certaines autorisations de pêche. Cependant, dans le cas de l'accès au cabillaud dans certaines zones, l'exemption pour les navires de moins de 10 mètres a été rejetée par les organisations professionnelles. Au lieu de cela, ils ont imposé une licence européenne de navire (AEP) aux navires de moins de 10 mètres, ce qui les pénalise lourdement. La Plateforme française s'oppose aussi fermement à l'inégalité des charges prélevées sur les petits bateaux par rapport aux grands. Notre secteur est le principal contributeur, mais pas le principal bénéficiaire.

Ensuite, il y a le camisole de force administrativeoù les exigences bureaucratiques ne sont pas du tout adaptées aux contraintes de la pêche artisanale. Il s'agit notamment des exigences en matière de sécurité, de la nécessité de disposer de radeaux de sauvetage, du système de pesée des débarquements, des effectifs, de la vente directe, etc. C'est un véritable fardeau pour les propriétaires exploitants à petite échelle.

Nous ne demandons pas l'exemption de la petite pêche de toutes les mesures de gestion. En revanche, nous dénonçons un système de gestion inadapté. Nous dépendons des zones où nous pêchons - nos territoires de pêche. Nous devons cibler les espèces présentes dans notre voisinage immédiat, en répartissant notre effort, selon une logique qui n'est pas de maximiser le profit.

C'est une philosophie et un modèle socio-économique que le système actuel met constamment à mal. Il n'y a rien de plus absurde pour nous que de devoir éviter de pêcher le thon rouge qui abonde tout autour de nous, ou de le rejeter mort, et de devoir ensuite parcourir de grandes distances pour trouver des poissons que nous sommes autorisés à pêcher.

Nos détracteurs affirment que "si nous suivions vos demandes, la zone côtière se remplirait tout simplement de navires". Mais nous trouvons déjà de grands navires sur la côte, notamment des supertrawlers, d'autres chalutiers et des palangriers de 24 mètres, qui grâce à des dérogations peuvent opérer dans la zone des 3 milles. Tout ce que nous demandons, c'est que la l'espace maritime soit partagé entre les navires en fonction de leur taille, et que les règles appliquées soient respectées et strictement contrôlées. Nos petits bateaux ne pourront jamais aller assez loin pour rivaliser avec des navires de 20 ou 25 mètres.

De même, nous entendons continuellement des fonctionnaires se féliciter de la bonne santé des stocks. Mais de quels stocks parle-t-on ? Du bar ? Daurade royale ? Daurade noire ? Toutes ces espèces sont loin d'être bien gérées. De nombreux pêcheurs vous diront comment la dorade rose a été décimée par les chaluts à grande ouverture, et comment la dorade noire a pratiquement disparu à certains endroits à cause du chalutage pélagique. Nous demandons une évaluation scientifique complète, mais nous ne nous faisons pas d'illusions quant à sa réalisation prochaine.

En Méditerranée aussi, il est urgent de progresser pour améliorer l'état des ressources. Mais lorsqu'on aborde le problème, il faut aussi tenir compte de la pêche sportive (qui n'est absolument pas réglementée), de la pollution et de l'urbanisation des côtes. Une meilleure reconnaissance du rôle des prudhommies, anciens organes de gestion séculaires, doit également être incluse dans l'équation. C'est en renforçant ces institutions indispensables que l'on pourra faire progresser la gestion des pêches en Méditerranée.

Nous avions placé certains espoirs dans la nouvelle PCP, notamment en ce qui concerne les dispositions de l'article 17. Cet article impose aux États membres de répartir les quotas selon des critères transparents et objectifs, et de favoriser les navires de pêche "déployant des engins de pêche sélectifs ou utilisant des techniques de pêche ayant un impact environnemental réduit, telles qu'une consommation d'énergie ou des dommages à l'habitat réduits."

Mais où sont ces fameux critères que chaque État est censé définir et mettre en œuvre ? Nous craignons que les sennes danoises et les chaluts électriques ne soient ceux qui bénéficient finalement de la mauvaise application de ces critères environnementaux et sociaux.

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