Nouvelles du pont - mai 2018
Mai 2018
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Bruxelles, le 19 juin 2018
Brian O'Riordan
LIFE souhaiterait voir une approche plus ascendante de la mise en œuvre du nouveau règlement de contrôle, avec plus de carotte et moins de bâton pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire. À juste titre, les ambitions de la proposition sont élevées. À tort, la charge de se conformer à la réglementation incombe au secteur, sans que soient prévues les mesures de soutien et les orientations nécessaires pour faciliter la transition.
Les pêcheries à petite échelle, qui constituent la force vive de la flotte européenne oubliée, ont longtemps été des valeurs aberrantes de la politique commune de la pêche (PCP) européenne. Les activités de pêche à petite échelle (SSF) (navires de moins de 12 mètres utilisant des engins non remorqués), qui représentaient 74% de la flotte de pêche active en 2015, ne sont actuellement pas tenues de déclarer leurs captures ou de donner leur position en mer. Cela va changer, et changer de manière spectaculaire dans le cadre du règlement de contrôle réformé.
La DG Mare a récemment publié une proposition visant à modifier le règlement de contrôle. Dans sa nouvelle forme, il imposera des exigences importantes aux exploitants de petits navires, ce qui aura des répercussions sur la manière dont ils mènent leurs activités. Il convient de noter l'obligation de tenir un journal de bord électronique et de peser les captures, par espèce, au moment du débarquement. Le débarquement d'espèces non triées ne sera autorisé que si des conditions strictes sont remplies, notamment le pesage par des systèmes exploités ou contrôlés par les autorités des États membres. Cela aura des conséquences pour de nombreux systèmes de vente directe, dans lesquels le poisson est vendu à partir de petits navires encore en mer, les captures étant expédiées aux acheteurs au moment du débarquement. Les petits opérateurs doivent également prendre note des nouvelles dispositions strictes relatives aux infractions et aux sanctions, y compris un nouveau système de points de pénalité.
Les dispositions de la proposition de la Commission précisent que "tous les navires, y compris ceux d'une longueur inférieure à 12 mètres, doivent disposer d'un système de localisation", et que "tous les navires de pêche de moins de 12 m doivent déclarer leurs captures par voie électronique".
Il convient également de noter dans la proposition la suppression de l'exemption de déclaration dans les journaux de bord des captures de moins de 50 kg. Selon la DG Mare, cette exemption "pourrait laisser jusqu'à 350 000 t de poisson, ce qui correspond à 6% des captures actuellement déclarées par les navires de pêche de l'UE, non comptabilisé".
LIFE se félicite que la proposition reconnaisse que "la pêche à petite échelle joue un rôle important dans l'Union, d'un point de vue biologique, économique et social".. LIFE convient également que "il est important de contrôler que les activités de pêche et les efforts de pêche des petits navires sont conformes aux règles de la politique commune de la pêche."
Toutefois, LIFE demande instamment que les exigences relatives à la déclaration électronique soient adaptées aux réalités des opérations de pêche à petite échelle. Les conditions à bord des petits navires, en particulier dans des conditions de mer et de météo défavorables, ne sont dans la plupart des cas pas favorables à l'exécution de tâches multiples et aux manipulations sur de petits appareils qui exigent à la fois dextérité et précision.
La nouvelle proposition souligne que "Les États membres devraient être en mesure de suivre tous les navires de pêche, y compris ceux de moins de 12 mètres de long". et que "Pour les navires de 12 mètres de long, il est désormais possible d'utiliser des appareils mobiles, moins coûteux et faciles à utiliser."
En ce qui concerne l'établissement de rapports, la proposition note également que : "Toute charge supplémentaire pour les petits opérateurs (pêcheurs artisanaux) sera évitée par l'introduction de systèmes de déclaration des données de pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles."
Jusqu'à présent, tout va bien.
Cependant, une des principales sources d'inquiétude est qu'une étude commandée par la DG Mare sous les auspices de l'EASME "examiner les approches développées pour la surveillance électronique des flottes à petite échelle (FPE) et proposer des bonnes pratiques dans ce domaine" a été abandonné. Les résultats de cette étude auraient dû permettre d'affiner le nouveau règlement sur le contrôle des pêches, de dresser un inventaire des différents types d'activités de pêche et d'établir un plan d'action. des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibleset a appliqué des solutions technologiques adaptées aux problèmes de déclaration rencontrés par le SSF. En l'absence de toute explication officielle, on ne peut que spéculer sur les raisons de l'abandon de cette étude et se demander si cela a un rapport avec la hâte excessive avec laquelle ce nouveau règlement est imposé.
La proposition est vouée à l'échec sur cet aspect, à moins qu'elle n'adopte une approche plus ascendante des journaux de bord électroniques pour les SSF, y compris des essais en mer, des cours de formation et un soutien financier aux opérateurs de SSF pour qu'ils installent, entretiennent et utilisent les équipements appropriés.
Il convient également de noter que si les intentions de la Commission peuvent être louables, la réalité est qu'au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes loin de pouvoir accéder à l'information susmentionnée.des systèmes de communication des données sur la pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles." Il est également évident qu'à l'heure actuelle, il ne semble pas y avoir de système basé sur un navire en mer qui soit capable de "parler" aux serveurs administratifs basés à terre.
L'approche descendante est soulignée dans l'article 15.2 qui stipule que : Capitaines de navires de capture de l'Union d'une longueur hors tout inférieure à 12 mètres soumet par voie électronique les informations visés à l'article 14, à l'autorité compétente de l'État membre de leur pavillon après l'achèvement de la dernière opération de pêche et avant d'entrer dans le port.
Les SSF devront également se conformer à l'obligation pour toutes les catégories de navires d'inclure dans le journal de bord des informations sur les engins perdus, notamment le type d'engin perdu, la date et l'heure auxquelles l'engin a été perdu, la position où l'engin a été perdu et les mesures prises pour récupérer l'engin. Les navires de moins de 12 mètres devront également avoir à bord l'équipement nécessaire à la récupération des engins perdus.
Pour les grands navires de moins de 12 mètres, dotés d'un pont, d'une alimentation électrique et d'une timonerie bien abritée et éloignée des zones de manutention des engins, il peut être relativement facile de se conformer à ces dispositions. Cependant, le plus souvent, les navires de petite taille en Europe ont une longueur de 5 à 7 mètres et pèsent environ 3 tonnes. Ces bateaux n'ont pas forcément de pont, sont peu susceptibles d'avoir une alimentation électrique et n'ont pas grand-chose à offrir comme espace abrité à l'écart de la zone de manutention des engins. Faire fonctionner un appareil mobile, aussi abordable ou largement disponible soit-il, sur une plate-forme mobile dans de telles conditions, avec une main gantée mouillée et glissante, l'autre main étant sur la barre, représente un véritable défi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ces opérations sont plus facilement et plus efficacement réalisées une fois à terre, et probablement avec le meilleur effet au point et/ou au moment de la vente. Il est manifestement impossible pour tous les navires de transporter des balances, même si leur fonctionnement était possible sur un petit bateau, de sorte que cette exigence repose sur une estimation du poids des différentes espèces à bord avant le débarquement. LIFE s'interroge donc sur la valeur que la déclaration "en mer" pourrait apporter à l'organisme de réglementation et sur le type de matériel proposé pour permettre aux opérateurs de SSF d'enregistrer leurs données de capture.
Le règlement concerne tous les navires de petite taille. Ce secteur représente près de 62 000 navires à travers l'Europe, de la plus petite des îles grecques aux archipels les plus septentrionaux. Malgré les défis mentionnés ci-dessus, d'où viendra l'infrastructure et qui la paiera pour traiter le volume considérable de données relatives aux mouvements individuels des navires, à la perte d'engins, à la déclaration des captures et aux déclarations de débarquement ultérieures ?
Et que se passe-t-il s'il se casse ? L'expérience passée montre que la technologie basée sur les navires est moins fiable que ses homologues terrestres. En cas de défaillance technique, que reste-t-il au pêcheur ? Sera-t-il toujours autorisé à quitter le port ou la crique et, en ce qui concerne les régions ultrapériphériques, quels sont les aspects pratiques pour faire réparer l'équipement dans un court délai ?
Il ne faut pas un marteau de forgeron pour casser une noix. LIFE demande donc instamment que, sur la base de l'expérience considérable acquise à ce jour par les FSS avec les technologies mobiles, on réfléchisse davantage à l'adaptation des mesures de compte rendu aux réalités des opérations des FSS. Au cours des dernières années, les technologies mobiles ont évolué à pas de géant, tout comme l'ingéniosité des SSF dans l'utilisation et l'application des applications et des SMS à leurs besoins, que ce soit pour la sécurité en mer, l'accès à des données en ligne, la gestion de leurs affaires ou la communication avec les marchés.
Les technologies mobiles, les EMS, les APP et les SMS liés à des systèmes basés sur le web offrent une pléthore de possibilités pour améliorer les rapports, assurer le respect des exigences réglementaires ainsi que pour répondre aux besoins des opérations de pêche en matière d'informations en temps réel, d'envoi d'appels de détresse, d'information des marchés et d'enregistrement des données pour un usage privé.
Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre d'un règlement modifié sur le contrôle de la pêche, il convient de fixer des objectifs et des délais réalistes, ainsi que d'adopter une approche ascendante souple, afin de garantir que l'ensemble des opérations menées par la SSF soient en mesure de remplir les objectifs d'une bonne gestion de la pêche en fournissant les données nécessaires, en temps utile, dans le format requis. À cet égard, quelle que soit l'efficacité et la facilité d'utilisation des nouvelles technologies mobiles, s'il n'existe pas d'interface de programmation d'applications (API) efficace entre la technologie mobile et le serveur enregistrant les données de capture, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour traiter les flux de données, le règlement sera davantage un obstacle qu'une feuille de route pour une gestion efficace et efficiente de la pêche en Europe.
Enfin, des procédures plus strictes sont prévues en cas d'infraction, avec la fixation de niveaux minimaux d'amendes standardisés. Parallèlement, un nouveau système de points doit être mis en œuvre, afin de garantir une dissuasion efficace contre les comportements les plus nuisibles, qui peuvent entraîner la suspension ou le retrait des licences de pêche ou du droit de commander un navire.
Ce qui constitue une infraction grave dépend de la gravité de l'infraction en question et doit être déterminé par l'autorité compétente de l'État membre concerné. 17 activités sont énumérées qui constituent des infractions graves. Il appartient aux autorités des États membres de décider si neuf autres activités, en fonction de leur gravité, doivent être traitées comme des infractions graves, notamment les activités suivantesle non-respect de l'obligation d'enregistrer et de communiquer avec précision les données relatives aux activités de pêche, y compris les données à transmettre par le système de surveillance des navires et les avis préalables".
LIFE craint qu'en raison des difficultés rencontrées par les petits navires pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de rapports, les opérations des plus petits navires ne soient injustement criminalisées. Nous aimerions voir plus de carotte sous la forme de subventions et de cours de formation et moins de bâton sous la forme de sanctions et de procédures pénales pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire de la PCP.
Bruxelles, le 19 juin 2018
Brian O'Riordan
LIFE souhaiterait voir une approche plus ascendante de la mise en œuvre du nouveau règlement de contrôle, avec plus de carotte et moins de bâton pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire. À juste titre, les ambitions de la proposition sont élevées. À tort, la charge de se conformer à la réglementation incombe au secteur, sans que soient prévues les mesures de soutien et les orientations nécessaires pour faciliter la transition.
Les pêcheries à petite échelle, qui constituent la force vive de la flotte européenne oubliée, ont longtemps été des valeurs aberrantes de la politique commune de la pêche (PCP) européenne. Les activités de pêche à petite échelle (SSF) (navires de moins de 12 mètres utilisant des engins non remorqués), qui représentaient 74% de la flotte de pêche active en 2015, ne sont actuellement pas tenues de déclarer leurs captures ou de donner leur position en mer. Cela va changer, et changer de manière spectaculaire dans le cadre du règlement de contrôle réformé.
La DG Mare a récemment publié une proposition visant à modifier le règlement de contrôle. Dans sa nouvelle forme, il imposera des exigences importantes aux exploitants de petits navires, ce qui aura des répercussions sur la manière dont ils mènent leurs activités. Il convient de noter l'obligation de tenir un journal de bord électronique et de peser les captures, par espèce, au moment du débarquement. Le débarquement d'espèces non triées ne sera autorisé que si des conditions strictes sont remplies, notamment le pesage par des systèmes exploités ou contrôlés par les autorités des États membres. Cela aura des conséquences pour de nombreux systèmes de vente directe, dans lesquels le poisson est vendu à partir de petits navires encore en mer, les captures étant expédiées aux acheteurs au moment du débarquement. Les petits opérateurs doivent également prendre note des nouvelles dispositions strictes relatives aux infractions et aux sanctions, y compris un nouveau système de points de pénalité.
Les dispositions de la proposition de la Commission précisent que "tous les navires, y compris ceux d'une longueur inférieure à 12 mètres, doivent disposer d'un système de localisation", et que "tous les navires de pêche de moins de 12 m doivent déclarer leurs captures par voie électronique".
Il convient également de noter dans la proposition la suppression de l'exemption de déclaration dans les journaux de bord des captures de moins de 50 kg. Selon la DG Mare, cette exemption "pourrait laisser jusqu'à 350 000 t de poisson, ce qui correspond à 6% des captures actuellement déclarées par les navires de pêche de l'UE, non comptabilisé".
LIFE se félicite que la proposition reconnaisse que "la pêche à petite échelle joue un rôle important dans l'Union, d'un point de vue biologique, économique et social".. LIFE convient également que "il est important de contrôler que les activités de pêche et les efforts de pêche des petits navires sont conformes aux règles de la politique commune de la pêche."
Toutefois, LIFE demande instamment que les exigences relatives à la déclaration électronique soient adaptées aux réalités des opérations de pêche à petite échelle. Les conditions à bord des petits navires, en particulier dans des conditions de mer et de météo défavorables, ne sont dans la plupart des cas pas favorables à l'exécution de tâches multiples et aux manipulations sur de petits appareils qui exigent à la fois dextérité et précision.
La nouvelle proposition souligne que "Les États membres devraient être en mesure de suivre tous les navires de pêche, y compris ceux de moins de 12 mètres de long". et que "Pour les navires de 12 mètres de long, il est désormais possible d'utiliser des appareils mobiles, moins coûteux et faciles à utiliser."
En ce qui concerne l'établissement de rapports, la proposition note également que : "Toute charge supplémentaire pour les petits opérateurs (pêcheurs artisanaux) sera évitée par l'introduction de systèmes de déclaration des données de pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles."
Jusqu'à présent, tout va bien.
Cependant, une des principales sources d'inquiétude est qu'une étude commandée par la DG Mare sous les auspices de l'EASME "examiner les approches développées pour la surveillance électronique des flottes à petite échelle (FPE) et proposer des bonnes pratiques dans ce domaine" a été abandonné. Les résultats de cette étude auraient dû permettre d'affiner le nouveau règlement sur le contrôle des pêches, de dresser un inventaire des différents types d'activités de pêche et d'établir un plan d'action. des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibleset a appliqué des solutions technologiques adaptées aux problèmes de déclaration rencontrés par le SSF. En l'absence de toute explication officielle, on ne peut que spéculer sur les raisons de l'abandon de cette étude et se demander si cela a un rapport avec la hâte excessive avec laquelle ce nouveau règlement est imposé.
La proposition est vouée à l'échec sur cet aspect, à moins qu'elle n'adopte une approche plus ascendante des journaux de bord électroniques pour les SSF, y compris des essais en mer, des cours de formation et un soutien financier aux opérateurs de SSF pour qu'ils installent, entretiennent et utilisent les équipements appropriés.
Il convient également de noter que si les intentions de la Commission peuvent être louables, la réalité est qu'au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes loin de pouvoir accéder à l'information susmentionnée.des systèmes de communication des données sur la pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles." Il est également évident qu'à l'heure actuelle, il ne semble pas y avoir de système basé sur un navire en mer qui soit capable de "parler" aux serveurs administratifs basés à terre.
L'approche descendante est soulignée dans l'article 15.2 qui stipule que : Capitaines de navires de capture de l'Union d'une longueur hors tout inférieure à 12 mètres soumet par voie électronique les informations visés à l'article 14, à l'autorité compétente de l'État membre de leur pavillon après l'achèvement de la dernière opération de pêche et avant d'entrer dans le port.
Les SSF devront également se conformer à l'obligation pour toutes les catégories de navires d'inclure dans le journal de bord des informations sur les engins perdus, notamment le type d'engin perdu, la date et l'heure auxquelles l'engin a été perdu, la position où l'engin a été perdu et les mesures prises pour récupérer l'engin. Les navires de moins de 12 mètres devront également avoir à bord l'équipement nécessaire à la récupération des engins perdus.
Pour les grands navires de moins de 12 mètres, dotés d'un pont, d'une alimentation électrique et d'une timonerie bien abritée et éloignée des zones de manutention des engins, il peut être relativement facile de se conformer à ces dispositions. Cependant, le plus souvent, les navires de petite taille en Europe ont une longueur de 5 à 7 mètres et pèsent environ 3 tonnes. Ces bateaux n'ont pas forcément de pont, sont peu susceptibles d'avoir une alimentation électrique et n'ont pas grand-chose à offrir comme espace abrité à l'écart de la zone de manutention des engins. Faire fonctionner un appareil mobile, aussi abordable ou largement disponible soit-il, sur une plate-forme mobile dans de telles conditions, avec une main gantée mouillée et glissante, l'autre main étant sur la barre, représente un véritable défi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ces opérations sont plus facilement et plus efficacement réalisées une fois à terre, et probablement avec le meilleur effet au point et/ou au moment de la vente. Il est manifestement impossible pour tous les navires de transporter des balances, même si leur fonctionnement était possible sur un petit bateau, de sorte que cette exigence repose sur une estimation du poids des différentes espèces à bord avant le débarquement. LIFE s'interroge donc sur la valeur que la déclaration "en mer" pourrait apporter à l'organisme de réglementation et sur le type de matériel proposé pour permettre aux opérateurs de SSF d'enregistrer leurs données de capture.
Le règlement concerne tous les navires de petite taille. Ce secteur représente près de 62 000 navires à travers l'Europe, de la plus petite des îles grecques aux archipels les plus septentrionaux. Malgré les défis mentionnés ci-dessus, d'où viendra l'infrastructure et qui la paiera pour traiter le volume considérable de données relatives aux mouvements individuels des navires, à la perte d'engins, à la déclaration des captures et aux déclarations de débarquement ultérieures ?
Et que se passe-t-il s'il se casse ? L'expérience passée montre que la technologie basée sur les navires est moins fiable que ses homologues terrestres. En cas de défaillance technique, que reste-t-il au pêcheur ? Sera-t-il toujours autorisé à quitter le port ou la crique et, en ce qui concerne les régions ultrapériphériques, quels sont les aspects pratiques pour faire réparer l'équipement dans un court délai ?
Il ne faut pas un marteau de forgeron pour casser une noix. LIFE demande donc instamment que, sur la base de l'expérience considérable acquise à ce jour par les FSS avec les technologies mobiles, on réfléchisse davantage à l'adaptation des mesures de compte rendu aux réalités des opérations des FSS. Au cours des dernières années, les technologies mobiles ont évolué à pas de géant, tout comme l'ingéniosité des SSF dans l'utilisation et l'application des applications et des SMS à leurs besoins, que ce soit pour la sécurité en mer, l'accès à des données en ligne, la gestion de leurs affaires ou la communication avec les marchés.
Les technologies mobiles, les EMS, les APP et les SMS liés à des systèmes basés sur le web offrent une pléthore de possibilités pour améliorer les rapports, assurer le respect des exigences réglementaires ainsi que pour répondre aux besoins des opérations de pêche en matière d'informations en temps réel, d'envoi d'appels de détresse, d'information des marchés et d'enregistrement des données pour un usage privé.
Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre d'un règlement modifié sur le contrôle de la pêche, il convient de fixer des objectifs et des délais réalistes, ainsi que d'adopter une approche ascendante souple, afin de garantir que l'ensemble des opérations menées par la SSF soient en mesure de remplir les objectifs d'une bonne gestion de la pêche en fournissant les données nécessaires, en temps utile, dans le format requis. À cet égard, quelle que soit l'efficacité et la facilité d'utilisation des nouvelles technologies mobiles, s'il n'existe pas d'interface de programmation d'applications (API) efficace entre la technologie mobile et le serveur enregistrant les données de capture, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour traiter les flux de données, le règlement sera davantage un obstacle qu'une feuille de route pour une gestion efficace et efficiente de la pêche en Europe.
Enfin, des procédures plus strictes sont prévues en cas d'infraction, avec la fixation de niveaux minimaux d'amendes standardisés. Parallèlement, un nouveau système de points doit être mis en œuvre, afin de garantir une dissuasion efficace contre les comportements les plus nuisibles, qui peuvent entraîner la suspension ou le retrait des licences de pêche ou du droit de commander un navire.
Ce qui constitue une infraction grave dépend de la gravité de l'infraction en question et doit être déterminé par l'autorité compétente de l'État membre concerné. 17 activités sont énumérées qui constituent des infractions graves. Il appartient aux autorités des États membres de décider si neuf autres activités, en fonction de leur gravité, doivent être traitées comme des infractions graves, notamment les activités suivantesle non-respect de l'obligation d'enregistrer et de communiquer avec précision les données relatives aux activités de pêche, y compris les données à transmettre par le système de surveillance des navires et les avis préalables".
LIFE craint qu'en raison des difficultés rencontrées par les petits navires pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de rapports, les opérations des plus petits navires ne soient injustement criminalisées. Nous aimerions voir plus de carotte sous la forme de subventions et de cours de formation et moins de bâton sous la forme de sanctions et de procédures pénales pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire de la PCP.
Bruxelles, le 19 juin 2018
Brian O'Riordan
LIFE souhaiterait voir une approche plus ascendante de la mise en œuvre du nouveau règlement de contrôle, avec plus de carotte et moins de bâton pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire. À juste titre, les ambitions de la proposition sont élevées. À tort, la charge de se conformer à la réglementation incombe au secteur, sans que soient prévues les mesures de soutien et les orientations nécessaires pour faciliter la transition.
Les pêcheries à petite échelle, qui constituent la force vive de la flotte européenne oubliée, ont longtemps été des valeurs aberrantes de la politique commune de la pêche (PCP) européenne. Les activités de pêche à petite échelle (SSF) (navires de moins de 12 mètres utilisant des engins non remorqués), qui représentaient 74% de la flotte de pêche active en 2015, ne sont actuellement pas tenues de déclarer leurs captures ou de donner leur position en mer. Cela va changer, et changer de manière spectaculaire dans le cadre du règlement de contrôle réformé.
La DG Mare a récemment publié une proposition visant à modifier le règlement de contrôle. Dans sa nouvelle forme, il imposera des exigences importantes aux exploitants de petits navires, ce qui aura des répercussions sur la manière dont ils mènent leurs activités. Il convient de noter l'obligation de tenir un journal de bord électronique et de peser les captures, par espèce, au moment du débarquement. Le débarquement d'espèces non triées ne sera autorisé que si des conditions strictes sont remplies, notamment le pesage par des systèmes exploités ou contrôlés par les autorités des États membres. Cela aura des conséquences pour de nombreux systèmes de vente directe, dans lesquels le poisson est vendu à partir de petits navires encore en mer, les captures étant expédiées aux acheteurs au moment du débarquement. Les petits opérateurs doivent également prendre note des nouvelles dispositions strictes relatives aux infractions et aux sanctions, y compris un nouveau système de points de pénalité.
Les dispositions de la proposition de la Commission précisent que "tous les navires, y compris ceux d'une longueur inférieure à 12 mètres, doivent disposer d'un système de localisation", et que "tous les navires de pêche de moins de 12 m doivent déclarer leurs captures par voie électronique".
Il convient également de noter dans la proposition la suppression de l'exemption de déclaration dans les journaux de bord des captures de moins de 50 kg. Selon la DG Mare, cette exemption "pourrait laisser jusqu'à 350 000 t de poisson, ce qui correspond à 6% des captures actuellement déclarées par les navires de pêche de l'UE, non comptabilisé".
LIFE se félicite que la proposition reconnaisse que "la pêche à petite échelle joue un rôle important dans l'Union, d'un point de vue biologique, économique et social".. LIFE convient également que "il est important de contrôler que les activités de pêche et les efforts de pêche des petits navires sont conformes aux règles de la politique commune de la pêche."
Toutefois, LIFE demande instamment que les exigences relatives à la déclaration électronique soient adaptées aux réalités des opérations de pêche à petite échelle. Les conditions à bord des petits navires, en particulier dans des conditions de mer et de météo défavorables, ne sont dans la plupart des cas pas favorables à l'exécution de tâches multiples et aux manipulations sur de petits appareils qui exigent à la fois dextérité et précision.
La nouvelle proposition souligne que "Les États membres devraient être en mesure de suivre tous les navires de pêche, y compris ceux de moins de 12 mètres de long". et que "Pour les navires de 12 mètres de long, il est désormais possible d'utiliser des appareils mobiles, moins coûteux et faciles à utiliser."
En ce qui concerne l'établissement de rapports, la proposition note également que : "Toute charge supplémentaire pour les petits opérateurs (pêcheurs artisanaux) sera évitée par l'introduction de systèmes de déclaration des données de pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles."
Jusqu'à présent, tout va bien.
Cependant, une des principales sources d'inquiétude est qu'une étude commandée par la DG Mare sous les auspices de l'EASME "examiner les approches développées pour la surveillance électronique des flottes à petite échelle (FPE) et proposer des bonnes pratiques dans ce domaine" a été abandonné. Les résultats de cette étude auraient dû permettre d'affiner le nouveau règlement sur le contrôle des pêches, de dresser un inventaire des différents types d'activités de pêche et d'établir un plan d'action. des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibleset a appliqué des solutions technologiques adaptées aux problèmes de déclaration rencontrés par le SSF. En l'absence de toute explication officielle, on ne peut que spéculer sur les raisons de l'abandon de cette étude et se demander si cela a un rapport avec la hâte excessive avec laquelle ce nouveau règlement est imposé.
La proposition est vouée à l'échec sur cet aspect, à moins qu'elle n'adopte une approche plus ascendante des journaux de bord électroniques pour les SSF, y compris des essais en mer, des cours de formation et un soutien financier aux opérateurs de SSF pour qu'ils installent, entretiennent et utilisent les équipements appropriés.
Il convient également de noter que si les intentions de la Commission peuvent être louables, la réalité est qu'au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes loin de pouvoir accéder à l'information susmentionnée.des systèmes de communication des données sur la pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles." Il est également évident qu'à l'heure actuelle, il ne semble pas y avoir de système basé sur un navire en mer qui soit capable de "parler" aux serveurs administratifs basés à terre.
L'approche descendante est soulignée dans l'article 15.2 qui stipule que : Capitaines de navires de capture de l'Union d'une longueur hors tout inférieure à 12 mètres soumet par voie électronique les informations visés à l'article 14, à l'autorité compétente de l'État membre de leur pavillon après l'achèvement de la dernière opération de pêche et avant d'entrer dans le port.
Les SSF devront également se conformer à l'obligation pour toutes les catégories de navires d'inclure dans le journal de bord des informations sur les engins perdus, notamment le type d'engin perdu, la date et l'heure auxquelles l'engin a été perdu, la position où l'engin a été perdu et les mesures prises pour récupérer l'engin. Les navires de moins de 12 mètres devront également avoir à bord l'équipement nécessaire à la récupération des engins perdus.
Pour les grands navires de moins de 12 mètres, dotés d'un pont, d'une alimentation électrique et d'une timonerie bien abritée et éloignée des zones de manutention des engins, il peut être relativement facile de se conformer à ces dispositions. Cependant, le plus souvent, les navires de petite taille en Europe ont une longueur de 5 à 7 mètres et pèsent environ 3 tonnes. Ces bateaux n'ont pas forcément de pont, sont peu susceptibles d'avoir une alimentation électrique et n'ont pas grand-chose à offrir comme espace abrité à l'écart de la zone de manutention des engins. Faire fonctionner un appareil mobile, aussi abordable ou largement disponible soit-il, sur une plate-forme mobile dans de telles conditions, avec une main gantée mouillée et glissante, l'autre main étant sur la barre, représente un véritable défi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ces opérations sont plus facilement et plus efficacement réalisées une fois à terre, et probablement avec le meilleur effet au point et/ou au moment de la vente. Il est manifestement impossible pour tous les navires de transporter des balances, même si leur fonctionnement était possible sur un petit bateau, de sorte que cette exigence repose sur une estimation du poids des différentes espèces à bord avant le débarquement. LIFE s'interroge donc sur la valeur que la déclaration "en mer" pourrait apporter à l'organisme de réglementation et sur le type de matériel proposé pour permettre aux opérateurs de SSF d'enregistrer leurs données de capture.
Le règlement concerne tous les navires de petite taille. Ce secteur représente près de 62 000 navires à travers l'Europe, de la plus petite des îles grecques aux archipels les plus septentrionaux. Malgré les défis mentionnés ci-dessus, d'où viendra l'infrastructure et qui la paiera pour traiter le volume considérable de données relatives aux mouvements individuels des navires, à la perte d'engins, à la déclaration des captures et aux déclarations de débarquement ultérieures ?
Et que se passe-t-il s'il se casse ? L'expérience passée montre que la technologie basée sur les navires est moins fiable que ses homologues terrestres. En cas de défaillance technique, que reste-t-il au pêcheur ? Sera-t-il toujours autorisé à quitter le port ou la crique et, en ce qui concerne les régions ultrapériphériques, quels sont les aspects pratiques pour faire réparer l'équipement dans un court délai ?
Il ne faut pas un marteau de forgeron pour casser une noix. LIFE demande donc instamment que, sur la base de l'expérience considérable acquise à ce jour par les FSS avec les technologies mobiles, on réfléchisse davantage à l'adaptation des mesures de compte rendu aux réalités des opérations des FSS. Au cours des dernières années, les technologies mobiles ont évolué à pas de géant, tout comme l'ingéniosité des SSF dans l'utilisation et l'application des applications et des SMS à leurs besoins, que ce soit pour la sécurité en mer, l'accès à des données en ligne, la gestion de leurs affaires ou la communication avec les marchés.
Les technologies mobiles, les EMS, les APP et les SMS liés à des systèmes basés sur le web offrent une pléthore de possibilités pour améliorer les rapports, assurer le respect des exigences réglementaires ainsi que pour répondre aux besoins des opérations de pêche en matière d'informations en temps réel, d'envoi d'appels de détresse, d'information des marchés et d'enregistrement des données pour un usage privé.
Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre d'un règlement modifié sur le contrôle de la pêche, il convient de fixer des objectifs et des délais réalistes, ainsi que d'adopter une approche ascendante souple, afin de garantir que l'ensemble des opérations menées par la SSF soient en mesure de remplir les objectifs d'une bonne gestion de la pêche en fournissant les données nécessaires, en temps utile, dans le format requis. À cet égard, quelle que soit l'efficacité et la facilité d'utilisation des nouvelles technologies mobiles, s'il n'existe pas d'interface de programmation d'applications (API) efficace entre la technologie mobile et le serveur enregistrant les données de capture, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour traiter les flux de données, le règlement sera davantage un obstacle qu'une feuille de route pour une gestion efficace et efficiente de la pêche en Europe.
Enfin, des procédures plus strictes sont prévues en cas d'infraction, avec la fixation de niveaux minimaux d'amendes standardisés. Parallèlement, un nouveau système de points doit être mis en œuvre, afin de garantir une dissuasion efficace contre les comportements les plus nuisibles, qui peuvent entraîner la suspension ou le retrait des licences de pêche ou du droit de commander un navire.
Ce qui constitue une infraction grave dépend de la gravité de l'infraction en question et doit être déterminé par l'autorité compétente de l'État membre concerné. 17 activités sont énumérées qui constituent des infractions graves. Il appartient aux autorités des États membres de décider si neuf autres activités, en fonction de leur gravité, doivent être traitées comme des infractions graves, notamment les activités suivantesle non-respect de l'obligation d'enregistrer et de communiquer avec précision les données relatives aux activités de pêche, y compris les données à transmettre par le système de surveillance des navires et les avis préalables".
LIFE craint qu'en raison des difficultés rencontrées par les petits navires pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de rapports, les opérations des plus petits navires ne soient injustement criminalisées. Nous aimerions voir plus de carotte sous la forme de subventions et de cours de formation et moins de bâton sous la forme de sanctions et de procédures pénales pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire de la PCP.
Bruxelles, le 19 juin 2018
Brian O'Riordan
LIFE souhaiterait voir une approche plus ascendante de la mise en œuvre du nouveau règlement de contrôle, avec plus de carotte et moins de bâton pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire. À juste titre, les ambitions de la proposition sont élevées. À tort, la charge de se conformer à la réglementation incombe au secteur, sans que soient prévues les mesures de soutien et les orientations nécessaires pour faciliter la transition.
Les pêcheries à petite échelle, qui constituent la force vive de la flotte européenne oubliée, ont longtemps été des valeurs aberrantes de la politique commune de la pêche (PCP) européenne. Les activités de pêche à petite échelle (SSF) (navires de moins de 12 mètres utilisant des engins non remorqués), qui représentaient 74% de la flotte de pêche active en 2015, ne sont actuellement pas tenues de déclarer leurs captures ou de donner leur position en mer. Cela va changer, et changer de manière spectaculaire dans le cadre du règlement de contrôle réformé.
La DG Mare a récemment publié une proposition visant à modifier le règlement de contrôle. Dans sa nouvelle forme, il imposera des exigences importantes aux exploitants de petits navires, ce qui aura des répercussions sur la manière dont ils mènent leurs activités. Il convient de noter l'obligation de tenir un journal de bord électronique et de peser les captures, par espèce, au moment du débarquement. Le débarquement d'espèces non triées ne sera autorisé que si des conditions strictes sont remplies, notamment le pesage par des systèmes exploités ou contrôlés par les autorités des États membres. Cela aura des conséquences pour de nombreux systèmes de vente directe, dans lesquels le poisson est vendu à partir de petits navires encore en mer, les captures étant expédiées aux acheteurs au moment du débarquement. Les petits opérateurs doivent également prendre note des nouvelles dispositions strictes relatives aux infractions et aux sanctions, y compris un nouveau système de points de pénalité.
Les dispositions de la proposition de la Commission précisent que "tous les navires, y compris ceux d'une longueur inférieure à 12 mètres, doivent disposer d'un système de localisation", et que "tous les navires de pêche de moins de 12 m doivent déclarer leurs captures par voie électronique".
Il convient également de noter dans la proposition la suppression de l'exemption de déclaration dans les journaux de bord des captures de moins de 50 kg. Selon la DG Mare, cette exemption "pourrait laisser jusqu'à 350 000 t de poisson, ce qui correspond à 6% des captures actuellement déclarées par les navires de pêche de l'UE, non comptabilisé".
LIFE se félicite que la proposition reconnaisse que "la pêche à petite échelle joue un rôle important dans l'Union, d'un point de vue biologique, économique et social".. LIFE convient également que "il est important de contrôler que les activités de pêche et les efforts de pêche des petits navires sont conformes aux règles de la politique commune de la pêche."
Toutefois, LIFE demande instamment que les exigences relatives à la déclaration électronique soient adaptées aux réalités des opérations de pêche à petite échelle. Les conditions à bord des petits navires, en particulier dans des conditions de mer et de météo défavorables, ne sont dans la plupart des cas pas favorables à l'exécution de tâches multiples et aux manipulations sur de petits appareils qui exigent à la fois dextérité et précision.
La nouvelle proposition souligne que "Les États membres devraient être en mesure de suivre tous les navires de pêche, y compris ceux de moins de 12 mètres de long". et que "Pour les navires de 12 mètres de long, il est désormais possible d'utiliser des appareils mobiles, moins coûteux et faciles à utiliser."
En ce qui concerne l'établissement de rapports, la proposition note également que : "Toute charge supplémentaire pour les petits opérateurs (pêcheurs artisanaux) sera évitée par l'introduction de systèmes de déclaration des données de pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles."
Jusqu'à présent, tout va bien.
Cependant, une des principales sources d'inquiétude est qu'une étude commandée par la DG Mare sous les auspices de l'EASME "examiner les approches développées pour la surveillance électronique des flottes à petite échelle (FPE) et proposer des bonnes pratiques dans ce domaine" a été abandonné. Les résultats de cette étude auraient dû permettre d'affiner le nouveau règlement sur le contrôle des pêches, de dresser un inventaire des différents types d'activités de pêche et d'établir un plan d'action. des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibleset a appliqué des solutions technologiques adaptées aux problèmes de déclaration rencontrés par le SSF. En l'absence de toute explication officielle, on ne peut que spéculer sur les raisons de l'abandon de cette étude et se demander si cela a un rapport avec la hâte excessive avec laquelle ce nouveau règlement est imposé.
La proposition est vouée à l'échec sur cet aspect, à moins qu'elle n'adopte une approche plus ascendante des journaux de bord électroniques pour les SSF, y compris des essais en mer, des cours de formation et un soutien financier aux opérateurs de SSF pour qu'ils installent, entretiennent et utilisent les équipements appropriés.
Il convient également de noter que si les intentions de la Commission peuvent être louables, la réalité est qu'au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes loin de pouvoir accéder à l'information susmentionnée.des systèmes de communication des données sur la pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles." Il est également évident qu'à l'heure actuelle, il ne semble pas y avoir de système basé sur un navire en mer qui soit capable de "parler" aux serveurs administratifs basés à terre.
L'approche descendante est soulignée dans l'article 15.2 qui stipule que : Capitaines de navires de capture de l'Union d'une longueur hors tout inférieure à 12 mètres soumet par voie électronique les informations visés à l'article 14, à l'autorité compétente de l'État membre de leur pavillon après l'achèvement de la dernière opération de pêche et avant d'entrer dans le port.
Les SSF devront également se conformer à l'obligation pour toutes les catégories de navires d'inclure dans le journal de bord des informations sur les engins perdus, notamment le type d'engin perdu, la date et l'heure auxquelles l'engin a été perdu, la position où l'engin a été perdu et les mesures prises pour récupérer l'engin. Les navires de moins de 12 mètres devront également avoir à bord l'équipement nécessaire à la récupération des engins perdus.
Pour les grands navires de moins de 12 mètres, dotés d'un pont, d'une alimentation électrique et d'une timonerie bien abritée et éloignée des zones de manutention des engins, il peut être relativement facile de se conformer à ces dispositions. Cependant, le plus souvent, les navires de petite taille en Europe ont une longueur de 5 à 7 mètres et pèsent environ 3 tonnes. Ces bateaux n'ont pas forcément de pont, sont peu susceptibles d'avoir une alimentation électrique et n'ont pas grand-chose à offrir comme espace abrité à l'écart de la zone de manutention des engins. Faire fonctionner un appareil mobile, aussi abordable ou largement disponible soit-il, sur une plate-forme mobile dans de telles conditions, avec une main gantée mouillée et glissante, l'autre main étant sur la barre, représente un véritable défi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ces opérations sont plus facilement et plus efficacement réalisées une fois à terre, et probablement avec le meilleur effet au point et/ou au moment de la vente. Il est manifestement impossible pour tous les navires de transporter des balances, même si leur fonctionnement était possible sur un petit bateau, de sorte que cette exigence repose sur une estimation du poids des différentes espèces à bord avant le débarquement. LIFE s'interroge donc sur la valeur que la déclaration "en mer" pourrait apporter à l'organisme de réglementation et sur le type de matériel proposé pour permettre aux opérateurs de SSF d'enregistrer leurs données de capture.
Le règlement concerne tous les navires de petite taille. Ce secteur représente près de 62 000 navires à travers l'Europe, de la plus petite des îles grecques aux archipels les plus septentrionaux. Malgré les défis mentionnés ci-dessus, d'où viendra l'infrastructure et qui la paiera pour traiter le volume considérable de données relatives aux mouvements individuels des navires, à la perte d'engins, à la déclaration des captures et aux déclarations de débarquement ultérieures ?
Et que se passe-t-il s'il se casse ? L'expérience passée montre que la technologie basée sur les navires est moins fiable que ses homologues terrestres. En cas de défaillance technique, que reste-t-il au pêcheur ? Sera-t-il toujours autorisé à quitter le port ou la crique et, en ce qui concerne les régions ultrapériphériques, quels sont les aspects pratiques pour faire réparer l'équipement dans un court délai ?
Il ne faut pas un marteau de forgeron pour casser une noix. LIFE demande donc instamment que, sur la base de l'expérience considérable acquise à ce jour par les FSS avec les technologies mobiles, on réfléchisse davantage à l'adaptation des mesures de compte rendu aux réalités des opérations des FSS. Au cours des dernières années, les technologies mobiles ont évolué à pas de géant, tout comme l'ingéniosité des SSF dans l'utilisation et l'application des applications et des SMS à leurs besoins, que ce soit pour la sécurité en mer, l'accès à des données en ligne, la gestion de leurs affaires ou la communication avec les marchés.
Les technologies mobiles, les EMS, les APP et les SMS liés à des systèmes basés sur le web offrent une pléthore de possibilités pour améliorer les rapports, assurer le respect des exigences réglementaires ainsi que pour répondre aux besoins des opérations de pêche en matière d'informations en temps réel, d'envoi d'appels de détresse, d'information des marchés et d'enregistrement des données pour un usage privé.
Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre d'un règlement modifié sur le contrôle de la pêche, il convient de fixer des objectifs et des délais réalistes, ainsi que d'adopter une approche ascendante souple, afin de garantir que l'ensemble des opérations menées par la SSF soient en mesure de remplir les objectifs d'une bonne gestion de la pêche en fournissant les données nécessaires, en temps utile, dans le format requis. À cet égard, quelle que soit l'efficacité et la facilité d'utilisation des nouvelles technologies mobiles, s'il n'existe pas d'interface de programmation d'applications (API) efficace entre la technologie mobile et le serveur enregistrant les données de capture, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour traiter les flux de données, le règlement sera davantage un obstacle qu'une feuille de route pour une gestion efficace et efficiente de la pêche en Europe.
Enfin, des procédures plus strictes sont prévues en cas d'infraction, avec la fixation de niveaux minimaux d'amendes standardisés. Parallèlement, un nouveau système de points doit être mis en œuvre, afin de garantir une dissuasion efficace contre les comportements les plus nuisibles, qui peuvent entraîner la suspension ou le retrait des licences de pêche ou du droit de commander un navire.
Ce qui constitue une infraction grave dépend de la gravité de l'infraction en question et doit être déterminé par l'autorité compétente de l'État membre concerné. 17 activités sont énumérées qui constituent des infractions graves. Il appartient aux autorités des États membres de décider si neuf autres activités, en fonction de leur gravité, doivent être traitées comme des infractions graves, notamment les activités suivantesle non-respect de l'obligation d'enregistrer et de communiquer avec précision les données relatives aux activités de pêche, y compris les données à transmettre par le système de surveillance des navires et les avis préalables".
LIFE craint qu'en raison des difficultés rencontrées par les petits navires pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de rapports, les opérations des plus petits navires ne soient injustement criminalisées. Nous aimerions voir plus de carotte sous la forme de subventions et de cours de formation et moins de bâton sous la forme de sanctions et de procédures pénales pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire de la PCP.
Bruxelles, le 19 juin 2018
Brian O'Riordan
LIFE souhaiterait voir une approche plus ascendante de la mise en œuvre du nouveau règlement de contrôle, avec plus de carotte et moins de bâton pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire. À juste titre, les ambitions de la proposition sont élevées. À tort, la charge de se conformer à la réglementation incombe au secteur, sans que soient prévues les mesures de soutien et les orientations nécessaires pour faciliter la transition.
Les pêcheries à petite échelle, qui constituent la force vive de la flotte européenne oubliée, ont longtemps été des valeurs aberrantes de la politique commune de la pêche (PCP) européenne. Les activités de pêche à petite échelle (SSF) (navires de moins de 12 mètres utilisant des engins non remorqués), qui représentaient 74% de la flotte de pêche active en 2015, ne sont actuellement pas tenues de déclarer leurs captures ou de donner leur position en mer. Cela va changer, et changer de manière spectaculaire dans le cadre du règlement de contrôle réformé.
La DG Mare a récemment publié une proposition visant à modifier le règlement de contrôle. Dans sa nouvelle forme, il imposera des exigences importantes aux exploitants de petits navires, ce qui aura des répercussions sur la manière dont ils mènent leurs activités. Il convient de noter l'obligation de tenir un journal de bord électronique et de peser les captures, par espèce, au moment du débarquement. Le débarquement d'espèces non triées ne sera autorisé que si des conditions strictes sont remplies, notamment le pesage par des systèmes exploités ou contrôlés par les autorités des États membres. Cela aura des conséquences pour de nombreux systèmes de vente directe, dans lesquels le poisson est vendu à partir de petits navires encore en mer, les captures étant expédiées aux acheteurs au moment du débarquement. Les petits opérateurs doivent également prendre note des nouvelles dispositions strictes relatives aux infractions et aux sanctions, y compris un nouveau système de points de pénalité.
Les dispositions de la proposition de la Commission précisent que "tous les navires, y compris ceux d'une longueur inférieure à 12 mètres, doivent disposer d'un système de localisation", et que "tous les navires de pêche de moins de 12 m doivent déclarer leurs captures par voie électronique".
Il convient également de noter dans la proposition la suppression de l'exemption de déclaration dans les journaux de bord des captures de moins de 50 kg. Selon la DG Mare, cette exemption "pourrait laisser jusqu'à 350 000 t de poisson, ce qui correspond à 6% des captures actuellement déclarées par les navires de pêche de l'UE, non comptabilisé".
LIFE se félicite que la proposition reconnaisse que "la pêche à petite échelle joue un rôle important dans l'Union, d'un point de vue biologique, économique et social".. LIFE convient également que "il est important de contrôler que les activités de pêche et les efforts de pêche des petits navires sont conformes aux règles de la politique commune de la pêche."
Toutefois, LIFE demande instamment que les exigences relatives à la déclaration électronique soient adaptées aux réalités des opérations de pêche à petite échelle. Les conditions à bord des petits navires, en particulier dans des conditions de mer et de météo défavorables, ne sont dans la plupart des cas pas favorables à l'exécution de tâches multiples et aux manipulations sur de petits appareils qui exigent à la fois dextérité et précision.
La nouvelle proposition souligne que "Les États membres devraient être en mesure de suivre tous les navires de pêche, y compris ceux de moins de 12 mètres de long". et que "Pour les navires de 12 mètres de long, il est désormais possible d'utiliser des appareils mobiles, moins coûteux et faciles à utiliser."
En ce qui concerne l'établissement de rapports, la proposition note également que : "Toute charge supplémentaire pour les petits opérateurs (pêcheurs artisanaux) sera évitée par l'introduction de systèmes de déclaration des données de pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles."
Jusqu'à présent, tout va bien.
Cependant, une des principales sources d'inquiétude est qu'une étude commandée par la DG Mare sous les auspices de l'EASME "examiner les approches développées pour la surveillance électronique des flottes à petite échelle (FPE) et proposer des bonnes pratiques dans ce domaine" a été abandonné. Les résultats de cette étude auraient dû permettre d'affiner le nouveau règlement sur le contrôle des pêches, de dresser un inventaire des différents types d'activités de pêche et d'établir un plan d'action. des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibleset a appliqué des solutions technologiques adaptées aux problèmes de déclaration rencontrés par le SSF. En l'absence de toute explication officielle, on ne peut que spéculer sur les raisons de l'abandon de cette étude et se demander si cela a un rapport avec la hâte excessive avec laquelle ce nouveau règlement est imposé.
La proposition est vouée à l'échec sur cet aspect, à moins qu'elle n'adopte une approche plus ascendante des journaux de bord électroniques pour les SSF, y compris des essais en mer, des cours de formation et un soutien financier aux opérateurs de SSF pour qu'ils installent, entretiennent et utilisent les équipements appropriés.
Il convient également de noter que si les intentions de la Commission peuvent être louables, la réalité est qu'au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes loin de pouvoir accéder à l'information susmentionnée.des systèmes de communication des données sur la pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles." Il est également évident qu'à l'heure actuelle, il ne semble pas y avoir de système basé sur un navire en mer qui soit capable de "parler" aux serveurs administratifs basés à terre.
L'approche descendante est soulignée dans l'article 15.2 qui stipule que : Capitaines de navires de capture de l'Union d'une longueur hors tout inférieure à 12 mètres soumet par voie électronique les informations visés à l'article 14, à l'autorité compétente de l'État membre de leur pavillon après l'achèvement de la dernière opération de pêche et avant d'entrer dans le port.
Les SSF devront également se conformer à l'obligation pour toutes les catégories de navires d'inclure dans le journal de bord des informations sur les engins perdus, notamment le type d'engin perdu, la date et l'heure auxquelles l'engin a été perdu, la position où l'engin a été perdu et les mesures prises pour récupérer l'engin. Les navires de moins de 12 mètres devront également avoir à bord l'équipement nécessaire à la récupération des engins perdus.
Pour les grands navires de moins de 12 mètres, dotés d'un pont, d'une alimentation électrique et d'une timonerie bien abritée et éloignée des zones de manutention des engins, il peut être relativement facile de se conformer à ces dispositions. Cependant, le plus souvent, les navires de petite taille en Europe ont une longueur de 5 à 7 mètres et pèsent environ 3 tonnes. Ces bateaux n'ont pas forcément de pont, sont peu susceptibles d'avoir une alimentation électrique et n'ont pas grand-chose à offrir comme espace abrité à l'écart de la zone de manutention des engins. Faire fonctionner un appareil mobile, aussi abordable ou largement disponible soit-il, sur une plate-forme mobile dans de telles conditions, avec une main gantée mouillée et glissante, l'autre main étant sur la barre, représente un véritable défi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ces opérations sont plus facilement et plus efficacement réalisées une fois à terre, et probablement avec le meilleur effet au point et/ou au moment de la vente. Il est manifestement impossible pour tous les navires de transporter des balances, même si leur fonctionnement était possible sur un petit bateau, de sorte que cette exigence repose sur une estimation du poids des différentes espèces à bord avant le débarquement. LIFE s'interroge donc sur la valeur que la déclaration "en mer" pourrait apporter à l'organisme de réglementation et sur le type de matériel proposé pour permettre aux opérateurs de SSF d'enregistrer leurs données de capture.
Le règlement concerne tous les navires de petite taille. Ce secteur représente près de 62 000 navires à travers l'Europe, de la plus petite des îles grecques aux archipels les plus septentrionaux. Malgré les défis mentionnés ci-dessus, d'où viendra l'infrastructure et qui la paiera pour traiter le volume considérable de données relatives aux mouvements individuels des navires, à la perte d'engins, à la déclaration des captures et aux déclarations de débarquement ultérieures ?
Et que se passe-t-il s'il se casse ? L'expérience passée montre que la technologie basée sur les navires est moins fiable que ses homologues terrestres. En cas de défaillance technique, que reste-t-il au pêcheur ? Sera-t-il toujours autorisé à quitter le port ou la crique et, en ce qui concerne les régions ultrapériphériques, quels sont les aspects pratiques pour faire réparer l'équipement dans un court délai ?
Il ne faut pas un marteau de forgeron pour casser une noix. LIFE demande donc instamment que, sur la base de l'expérience considérable acquise à ce jour par les FSS avec les technologies mobiles, on réfléchisse davantage à l'adaptation des mesures de compte rendu aux réalités des opérations des FSS. Au cours des dernières années, les technologies mobiles ont évolué à pas de géant, tout comme l'ingéniosité des SSF dans l'utilisation et l'application des applications et des SMS à leurs besoins, que ce soit pour la sécurité en mer, l'accès à des données en ligne, la gestion de leurs affaires ou la communication avec les marchés.
Les technologies mobiles, les EMS, les APP et les SMS liés à des systèmes basés sur le web offrent une pléthore de possibilités pour améliorer les rapports, assurer le respect des exigences réglementaires ainsi que pour répondre aux besoins des opérations de pêche en matière d'informations en temps réel, d'envoi d'appels de détresse, d'information des marchés et d'enregistrement des données pour un usage privé.
Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre d'un règlement modifié sur le contrôle de la pêche, il convient de fixer des objectifs et des délais réalistes, ainsi que d'adopter une approche ascendante souple, afin de garantir que l'ensemble des opérations menées par la SSF soient en mesure de remplir les objectifs d'une bonne gestion de la pêche en fournissant les données nécessaires, en temps utile, dans le format requis. À cet égard, quelle que soit l'efficacité et la facilité d'utilisation des nouvelles technologies mobiles, s'il n'existe pas d'interface de programmation d'applications (API) efficace entre la technologie mobile et le serveur enregistrant les données de capture, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour traiter les flux de données, le règlement sera davantage un obstacle qu'une feuille de route pour une gestion efficace et efficiente de la pêche en Europe.
Enfin, des procédures plus strictes sont prévues en cas d'infraction, avec la fixation de niveaux minimaux d'amendes standardisés. Parallèlement, un nouveau système de points doit être mis en œuvre, afin de garantir une dissuasion efficace contre les comportements les plus nuisibles, qui peuvent entraîner la suspension ou le retrait des licences de pêche ou du droit de commander un navire.
Ce qui constitue une infraction grave dépend de la gravité de l'infraction en question et doit être déterminé par l'autorité compétente de l'État membre concerné. 17 activités sont énumérées qui constituent des infractions graves. Il appartient aux autorités des États membres de décider si neuf autres activités, en fonction de leur gravité, doivent être traitées comme des infractions graves, notamment les activités suivantesle non-respect de l'obligation d'enregistrer et de communiquer avec précision les données relatives aux activités de pêche, y compris les données à transmettre par le système de surveillance des navires et les avis préalables".
LIFE craint qu'en raison des difficultés rencontrées par les petits navires pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de rapports, les opérations des plus petits navires ne soient injustement criminalisées. Nous aimerions voir plus de carotte sous la forme de subventions et de cours de formation et moins de bâton sous la forme de sanctions et de procédures pénales pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire de la PCP.
Bruxelles, le 19 juin 2018
Brian O'Riordan
LIFE souhaiterait voir une approche plus ascendante de la mise en œuvre du nouveau règlement de contrôle, avec plus de carotte et moins de bâton pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire. À juste titre, les ambitions de la proposition sont élevées. À tort, la charge de se conformer à la réglementation incombe au secteur, sans que soient prévues les mesures de soutien et les orientations nécessaires pour faciliter la transition.
Les pêcheries à petite échelle, qui constituent la force vive de la flotte européenne oubliée, ont longtemps été des valeurs aberrantes de la politique commune de la pêche (PCP) européenne. Les activités de pêche à petite échelle (SSF) (navires de moins de 12 mètres utilisant des engins non remorqués), qui représentaient 74% de la flotte de pêche active en 2015, ne sont actuellement pas tenues de déclarer leurs captures ou de donner leur position en mer. Cela va changer, et changer de manière spectaculaire dans le cadre du règlement de contrôle réformé.
La DG Mare a récemment publié une proposition visant à modifier le règlement de contrôle. Dans sa nouvelle forme, il imposera des exigences importantes aux exploitants de petits navires, ce qui aura des répercussions sur la manière dont ils mènent leurs activités. Il convient de noter l'obligation de tenir un journal de bord électronique et de peser les captures, par espèce, au moment du débarquement. Le débarquement d'espèces non triées ne sera autorisé que si des conditions strictes sont remplies, notamment le pesage par des systèmes exploités ou contrôlés par les autorités des États membres. Cela aura des conséquences pour de nombreux systèmes de vente directe, dans lesquels le poisson est vendu à partir de petits navires encore en mer, les captures étant expédiées aux acheteurs au moment du débarquement. Les petits opérateurs doivent également prendre note des nouvelles dispositions strictes relatives aux infractions et aux sanctions, y compris un nouveau système de points de pénalité.
Les dispositions de la proposition de la Commission précisent que "tous les navires, y compris ceux d'une longueur inférieure à 12 mètres, doivent disposer d'un système de localisation", et que "tous les navires de pêche de moins de 12 m doivent déclarer leurs captures par voie électronique".
Il convient également de noter dans la proposition la suppression de l'exemption de déclaration dans les journaux de bord des captures de moins de 50 kg. Selon la DG Mare, cette exemption "pourrait laisser jusqu'à 350 000 t de poisson, ce qui correspond à 6% des captures actuellement déclarées par les navires de pêche de l'UE, non comptabilisé".
LIFE se félicite que la proposition reconnaisse que "la pêche à petite échelle joue un rôle important dans l'Union, d'un point de vue biologique, économique et social".. LIFE convient également que "il est important de contrôler que les activités de pêche et les efforts de pêche des petits navires sont conformes aux règles de la politique commune de la pêche."
Toutefois, LIFE demande instamment que les exigences relatives à la déclaration électronique soient adaptées aux réalités des opérations de pêche à petite échelle. Les conditions à bord des petits navires, en particulier dans des conditions de mer et de météo défavorables, ne sont dans la plupart des cas pas favorables à l'exécution de tâches multiples et aux manipulations sur de petits appareils qui exigent à la fois dextérité et précision.
La nouvelle proposition souligne que "Les États membres devraient être en mesure de suivre tous les navires de pêche, y compris ceux de moins de 12 mètres de long". et que "Pour les navires de 12 mètres de long, il est désormais possible d'utiliser des appareils mobiles, moins coûteux et faciles à utiliser."
En ce qui concerne l'établissement de rapports, la proposition note également que : "Toute charge supplémentaire pour les petits opérateurs (pêcheurs artisanaux) sera évitée par l'introduction de systèmes de déclaration des données de pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles."
Jusqu'à présent, tout va bien.
Cependant, une des principales sources d'inquiétude est qu'une étude commandée par la DG Mare sous les auspices de l'EASME "examiner les approches développées pour la surveillance électronique des flottes à petite échelle (FPE) et proposer des bonnes pratiques dans ce domaine" a été abandonné. Les résultats de cette étude auraient dû permettre d'affiner le nouveau règlement sur le contrôle des pêches, de dresser un inventaire des différents types d'activités de pêche et d'établir un plan d'action. des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibleset a appliqué des solutions technologiques adaptées aux problèmes de déclaration rencontrés par le SSF. En l'absence de toute explication officielle, on ne peut que spéculer sur les raisons de l'abandon de cette étude et se demander si cela a un rapport avec la hâte excessive avec laquelle ce nouveau règlement est imposé.
La proposition est vouée à l'échec sur cet aspect, à moins qu'elle n'adopte une approche plus ascendante des journaux de bord électroniques pour les SSF, y compris des essais en mer, des cours de formation et un soutien financier aux opérateurs de SSF pour qu'ils installent, entretiennent et utilisent les équipements appropriés.
Il convient également de noter que si les intentions de la Commission peuvent être louables, la réalité est qu'au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes loin de pouvoir accéder à l'information susmentionnée.des systèmes de communication des données sur la pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles." Il est également évident qu'à l'heure actuelle, il ne semble pas y avoir de système basé sur un navire en mer qui soit capable de "parler" aux serveurs administratifs basés à terre.
L'approche descendante est soulignée dans l'article 15.2 qui stipule que : Capitaines de navires de capture de l'Union d'une longueur hors tout inférieure à 12 mètres soumet par voie électronique les informations visés à l'article 14, à l'autorité compétente de l'État membre de leur pavillon après l'achèvement de la dernière opération de pêche et avant d'entrer dans le port.
Les SSF devront également se conformer à l'obligation pour toutes les catégories de navires d'inclure dans le journal de bord des informations sur les engins perdus, notamment le type d'engin perdu, la date et l'heure auxquelles l'engin a été perdu, la position où l'engin a été perdu et les mesures prises pour récupérer l'engin. Les navires de moins de 12 mètres devront également avoir à bord l'équipement nécessaire à la récupération des engins perdus.
Pour les grands navires de moins de 12 mètres, dotés d'un pont, d'une alimentation électrique et d'une timonerie bien abritée et éloignée des zones de manutention des engins, il peut être relativement facile de se conformer à ces dispositions. Cependant, le plus souvent, les navires de petite taille en Europe ont une longueur de 5 à 7 mètres et pèsent environ 3 tonnes. Ces bateaux n'ont pas forcément de pont, sont peu susceptibles d'avoir une alimentation électrique et n'ont pas grand-chose à offrir comme espace abrité à l'écart de la zone de manutention des engins. Faire fonctionner un appareil mobile, aussi abordable ou largement disponible soit-il, sur une plate-forme mobile dans de telles conditions, avec une main gantée mouillée et glissante, l'autre main étant sur la barre, représente un véritable défi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ces opérations sont plus facilement et plus efficacement réalisées une fois à terre, et probablement avec le meilleur effet au point et/ou au moment de la vente. Il est manifestement impossible pour tous les navires de transporter des balances, même si leur fonctionnement était possible sur un petit bateau, de sorte que cette exigence repose sur une estimation du poids des différentes espèces à bord avant le débarquement. LIFE s'interroge donc sur la valeur que la déclaration "en mer" pourrait apporter à l'organisme de réglementation et sur le type de matériel proposé pour permettre aux opérateurs de SSF d'enregistrer leurs données de capture.
Le règlement concerne tous les navires de petite taille. Ce secteur représente près de 62 000 navires à travers l'Europe, de la plus petite des îles grecques aux archipels les plus septentrionaux. Malgré les défis mentionnés ci-dessus, d'où viendra l'infrastructure et qui la paiera pour traiter le volume considérable de données relatives aux mouvements individuels des navires, à la perte d'engins, à la déclaration des captures et aux déclarations de débarquement ultérieures ?
Et que se passe-t-il s'il se casse ? L'expérience passée montre que la technologie basée sur les navires est moins fiable que ses homologues terrestres. En cas de défaillance technique, que reste-t-il au pêcheur ? Sera-t-il toujours autorisé à quitter le port ou la crique et, en ce qui concerne les régions ultrapériphériques, quels sont les aspects pratiques pour faire réparer l'équipement dans un court délai ?
Il ne faut pas un marteau de forgeron pour casser une noix. LIFE demande donc instamment que, sur la base de l'expérience considérable acquise à ce jour par les FSS avec les technologies mobiles, on réfléchisse davantage à l'adaptation des mesures de compte rendu aux réalités des opérations des FSS. Au cours des dernières années, les technologies mobiles ont évolué à pas de géant, tout comme l'ingéniosité des SSF dans l'utilisation et l'application des applications et des SMS à leurs besoins, que ce soit pour la sécurité en mer, l'accès à des données en ligne, la gestion de leurs affaires ou la communication avec les marchés.
Les technologies mobiles, les EMS, les APP et les SMS liés à des systèmes basés sur le web offrent une pléthore de possibilités pour améliorer les rapports, assurer le respect des exigences réglementaires ainsi que pour répondre aux besoins des opérations de pêche en matière d'informations en temps réel, d'envoi d'appels de détresse, d'information des marchés et d'enregistrement des données pour un usage privé.
Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre d'un règlement modifié sur le contrôle de la pêche, il convient de fixer des objectifs et des délais réalistes, ainsi que d'adopter une approche ascendante souple, afin de garantir que l'ensemble des opérations menées par la SSF soient en mesure de remplir les objectifs d'une bonne gestion de la pêche en fournissant les données nécessaires, en temps utile, dans le format requis. À cet égard, quelle que soit l'efficacité et la facilité d'utilisation des nouvelles technologies mobiles, s'il n'existe pas d'interface de programmation d'applications (API) efficace entre la technologie mobile et le serveur enregistrant les données de capture, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour traiter les flux de données, le règlement sera davantage un obstacle qu'une feuille de route pour une gestion efficace et efficiente de la pêche en Europe.
Enfin, des procédures plus strictes sont prévues en cas d'infraction, avec la fixation de niveaux minimaux d'amendes standardisés. Parallèlement, un nouveau système de points doit être mis en œuvre, afin de garantir une dissuasion efficace contre les comportements les plus nuisibles, qui peuvent entraîner la suspension ou le retrait des licences de pêche ou du droit de commander un navire.
Ce qui constitue une infraction grave dépend de la gravité de l'infraction en question et doit être déterminé par l'autorité compétente de l'État membre concerné. 17 activités sont énumérées qui constituent des infractions graves. Il appartient aux autorités des États membres de décider si neuf autres activités, en fonction de leur gravité, doivent être traitées comme des infractions graves, notamment les activités suivantesle non-respect de l'obligation d'enregistrer et de communiquer avec précision les données relatives aux activités de pêche, y compris les données à transmettre par le système de surveillance des navires et les avis préalables".
LIFE craint qu'en raison des difficultés rencontrées par les petits navires pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de rapports, les opérations des plus petits navires ne soient injustement criminalisées. Nous aimerions voir plus de carotte sous la forme de subventions et de cours de formation et moins de bâton sous la forme de sanctions et de procédures pénales pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire de la PCP.
Bruxelles, le 19 juin 2018
Brian O'Riordan
LIFE souhaiterait voir une approche plus ascendante de la mise en œuvre du nouveau règlement de contrôle, avec plus de carotte et moins de bâton pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire. À juste titre, les ambitions de la proposition sont élevées. À tort, la charge de se conformer à la réglementation incombe au secteur, sans que soient prévues les mesures de soutien et les orientations nécessaires pour faciliter la transition.
Les pêcheries à petite échelle, qui constituent la force vive de la flotte européenne oubliée, ont longtemps été des valeurs aberrantes de la politique commune de la pêche (PCP) européenne. Les activités de pêche à petite échelle (SSF) (navires de moins de 12 mètres utilisant des engins non remorqués), qui représentaient 74% de la flotte de pêche active en 2015, ne sont actuellement pas tenues de déclarer leurs captures ou de donner leur position en mer. Cela va changer, et changer de manière spectaculaire dans le cadre du règlement de contrôle réformé.
La DG Mare a récemment publié une proposition visant à modifier le règlement de contrôle. Dans sa nouvelle forme, il imposera des exigences importantes aux exploitants de petits navires, ce qui aura des répercussions sur la manière dont ils mènent leurs activités. Il convient de noter l'obligation de tenir un journal de bord électronique et de peser les captures, par espèce, au moment du débarquement. Le débarquement d'espèces non triées ne sera autorisé que si des conditions strictes sont remplies, notamment le pesage par des systèmes exploités ou contrôlés par les autorités des États membres. Cela aura des conséquences pour de nombreux systèmes de vente directe, dans lesquels le poisson est vendu à partir de petits navires encore en mer, les captures étant expédiées aux acheteurs au moment du débarquement. Les petits opérateurs doivent également prendre note des nouvelles dispositions strictes relatives aux infractions et aux sanctions, y compris un nouveau système de points de pénalité.
Les dispositions de la proposition de la Commission précisent que "tous les navires, y compris ceux d'une longueur inférieure à 12 mètres, doivent disposer d'un système de localisation", et que "tous les navires de pêche de moins de 12 m doivent déclarer leurs captures par voie électronique".
Il convient également de noter dans la proposition la suppression de l'exemption de déclaration dans les journaux de bord des captures de moins de 50 kg. Selon la DG Mare, cette exemption "pourrait laisser jusqu'à 350 000 t de poisson, ce qui correspond à 6% des captures actuellement déclarées par les navires de pêche de l'UE, non comptabilisé".
LIFE se félicite que la proposition reconnaisse que "la pêche à petite échelle joue un rôle important dans l'Union, d'un point de vue biologique, économique et social".. LIFE convient également que "il est important de contrôler que les activités de pêche et les efforts de pêche des petits navires sont conformes aux règles de la politique commune de la pêche."
Toutefois, LIFE demande instamment que les exigences relatives à la déclaration électronique soient adaptées aux réalités des opérations de pêche à petite échelle. Les conditions à bord des petits navires, en particulier dans des conditions de mer et de météo défavorables, ne sont dans la plupart des cas pas favorables à l'exécution de tâches multiples et aux manipulations sur de petits appareils qui exigent à la fois dextérité et précision.
La nouvelle proposition souligne que "Les États membres devraient être en mesure de suivre tous les navires de pêche, y compris ceux de moins de 12 mètres de long". et que "Pour les navires de 12 mètres de long, il est désormais possible d'utiliser des appareils mobiles, moins coûteux et faciles à utiliser."
En ce qui concerne l'établissement de rapports, la proposition note également que : "Toute charge supplémentaire pour les petits opérateurs (pêcheurs artisanaux) sera évitée par l'introduction de systèmes de déclaration des données de pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles."
Jusqu'à présent, tout va bien.
Cependant, une des principales sources d'inquiétude est qu'une étude commandée par la DG Mare sous les auspices de l'EASME "examiner les approches développées pour la surveillance électronique des flottes à petite échelle (FPE) et proposer des bonnes pratiques dans ce domaine" a été abandonné. Les résultats de cette étude auraient dû permettre d'affiner le nouveau règlement sur le contrôle des pêches, de dresser un inventaire des différents types d'activités de pêche et d'établir un plan d'action. des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibleset a appliqué des solutions technologiques adaptées aux problèmes de déclaration rencontrés par le SSF. En l'absence de toute explication officielle, on ne peut que spéculer sur les raisons de l'abandon de cette étude et se demander si cela a un rapport avec la hâte excessive avec laquelle ce nouveau règlement est imposé.
La proposition est vouée à l'échec sur cet aspect, à moins qu'elle n'adopte une approche plus ascendante des journaux de bord électroniques pour les SSF, y compris des essais en mer, des cours de formation et un soutien financier aux opérateurs de SSF pour qu'ils installent, entretiennent et utilisent les équipements appropriés.
Il convient également de noter que si les intentions de la Commission peuvent être louables, la réalité est qu'au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes loin de pouvoir accéder à l'information susmentionnée.des systèmes de communication des données sur la pêche faciles et rentables, tirant parti des technologies de téléphonie mobile abordables et largement disponibles." Il est également évident qu'à l'heure actuelle, il ne semble pas y avoir de système basé sur un navire en mer qui soit capable de "parler" aux serveurs administratifs basés à terre.
L'approche descendante est soulignée dans l'article 15.2 qui stipule que : Capitaines de navires de capture de l'Union d'une longueur hors tout inférieure à 12 mètres soumet par voie électronique les informations visés à l'article 14, à l'autorité compétente de l'État membre de leur pavillon après l'achèvement de la dernière opération de pêche et avant d'entrer dans le port.
Les SSF devront également se conformer à l'obligation pour toutes les catégories de navires d'inclure dans le journal de bord des informations sur les engins perdus, notamment le type d'engin perdu, la date et l'heure auxquelles l'engin a été perdu, la position où l'engin a été perdu et les mesures prises pour récupérer l'engin. Les navires de moins de 12 mètres devront également avoir à bord l'équipement nécessaire à la récupération des engins perdus.
Pour les grands navires de moins de 12 mètres, dotés d'un pont, d'une alimentation électrique et d'une timonerie bien abritée et éloignée des zones de manutention des engins, il peut être relativement facile de se conformer à ces dispositions. Cependant, le plus souvent, les navires de petite taille en Europe ont une longueur de 5 à 7 mètres et pèsent environ 3 tonnes. Ces bateaux n'ont pas forcément de pont, sont peu susceptibles d'avoir une alimentation électrique et n'ont pas grand-chose à offrir comme espace abrité à l'écart de la zone de manutention des engins. Faire fonctionner un appareil mobile, aussi abordable ou largement disponible soit-il, sur une plate-forme mobile dans de telles conditions, avec une main gantée mouillée et glissante, l'autre main étant sur la barre, représente un véritable défi, c'est le moins que l'on puisse dire.
Ces opérations sont plus facilement et plus efficacement réalisées une fois à terre, et probablement avec le meilleur effet au point et/ou au moment de la vente. Il est manifestement impossible pour tous les navires de transporter des balances, même si leur fonctionnement était possible sur un petit bateau, de sorte que cette exigence repose sur une estimation du poids des différentes espèces à bord avant le débarquement. LIFE s'interroge donc sur la valeur que la déclaration "en mer" pourrait apporter à l'organisme de réglementation et sur le type de matériel proposé pour permettre aux opérateurs de SSF d'enregistrer leurs données de capture.
Le règlement concerne tous les navires de petite taille. Ce secteur représente près de 62 000 navires à travers l'Europe, de la plus petite des îles grecques aux archipels les plus septentrionaux. Malgré les défis mentionnés ci-dessus, d'où viendra l'infrastructure et qui la paiera pour traiter le volume considérable de données relatives aux mouvements individuels des navires, à la perte d'engins, à la déclaration des captures et aux déclarations de débarquement ultérieures ?
Et que se passe-t-il s'il se casse ? L'expérience passée montre que la technologie basée sur les navires est moins fiable que ses homologues terrestres. En cas de défaillance technique, que reste-t-il au pêcheur ? Sera-t-il toujours autorisé à quitter le port ou la crique et, en ce qui concerne les régions ultrapériphériques, quels sont les aspects pratiques pour faire réparer l'équipement dans un court délai ?
Il ne faut pas un marteau de forgeron pour casser une noix. LIFE demande donc instamment que, sur la base de l'expérience considérable acquise à ce jour par les FSS avec les technologies mobiles, on réfléchisse davantage à l'adaptation des mesures de compte rendu aux réalités des opérations des FSS. Au cours des dernières années, les technologies mobiles ont évolué à pas de géant, tout comme l'ingéniosité des SSF dans l'utilisation et l'application des applications et des SMS à leurs besoins, que ce soit pour la sécurité en mer, l'accès à des données en ligne, la gestion de leurs affaires ou la communication avec les marchés.
Les technologies mobiles, les EMS, les APP et les SMS liés à des systèmes basés sur le web offrent une pléthore de possibilités pour améliorer les rapports, assurer le respect des exigences réglementaires ainsi que pour répondre aux besoins des opérations de pêche en matière d'informations en temps réel, d'envoi d'appels de détresse, d'information des marchés et d'enregistrement des données pour un usage privé.
Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre d'un règlement modifié sur le contrôle de la pêche, il convient de fixer des objectifs et des délais réalistes, ainsi que d'adopter une approche ascendante souple, afin de garantir que l'ensemble des opérations menées par la SSF soient en mesure de remplir les objectifs d'une bonne gestion de la pêche en fournissant les données nécessaires, en temps utile, dans le format requis. À cet égard, quelle que soit l'efficacité et la facilité d'utilisation des nouvelles technologies mobiles, s'il n'existe pas d'interface de programmation d'applications (API) efficace entre la technologie mobile et le serveur enregistrant les données de capture, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour traiter les flux de données, le règlement sera davantage un obstacle qu'une feuille de route pour une gestion efficace et efficiente de la pêche en Europe.
Enfin, des procédures plus strictes sont prévues en cas d'infraction, avec la fixation de niveaux minimaux d'amendes standardisés. Parallèlement, un nouveau système de points doit être mis en œuvre, afin de garantir une dissuasion efficace contre les comportements les plus nuisibles, qui peuvent entraîner la suspension ou le retrait des licences de pêche ou du droit de commander un navire.
Ce qui constitue une infraction grave dépend de la gravité de l'infraction en question et doit être déterminé par l'autorité compétente de l'État membre concerné. 17 activités sont énumérées qui constituent des infractions graves. Il appartient aux autorités des États membres de décider si neuf autres activités, en fonction de leur gravité, doivent être traitées comme des infractions graves, notamment les activités suivantesle non-respect de l'obligation d'enregistrer et de communiquer avec précision les données relatives aux activités de pêche, y compris les données à transmettre par le système de surveillance des navires et les avis préalables".
LIFE craint qu'en raison des difficultés rencontrées par les petits navires pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de rapports, les opérations des plus petits navires ne soient injustement criminalisées. Nous aimerions voir plus de carotte sous la forme de subventions et de cours de formation et moins de bâton sous la forme de sanctions et de procédures pénales pour amener les opérations de pêche à petite échelle dans le giron réglementaire de la PCP.
14 juin 2018
23 ONG et organisations environnementales représentant les pêcheurs de France, d'Allemagne et des Pays-Bas,
et le Royaume-Uni a déposé une demande officielle auprès de l'Office européen de lutte antifraude, connu sous le nom d'OLAF, pour qu'il mène une enquête.
pour déterminer s'il y a eu fraude dans le cadre de la pêche au chalut électrique aux Pays-Bas.
Accédez au RP officiel en anglais ici
23 organisations environnementales et représentants de pêcheurs de France, d'Allemagne, d'Irlande, des Pays-Bas et du Royaume-Uni demandent à l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) d'ouvrir une enquête sur la pêche électrique néerlandaise pour suspicion de fraude.
Accédez au Communiqué de Presse officiel en Français ici
23 ONG et organisations du milieu, dont des représentants de la France, de l'Allemagne, des Pays-Bas et de la République tchèque, ont demandé au Bureau européen d'enquêtes sur les fraudes (OLAF) de lancer une enquête sur la fraude dans les services de police néerlandais.
Cliquez ici pour consulter le rapport officiel en néerlandais.
23 organizacji ekologicznych i organizacji reprezentujących rybaków z Francji, Niemczech, Holandii i Wielkiej Brytanii złożyło formalny wniosek do Europejskiego Urzędu ds. Zwalczania Nadużyć Finansowych, w skrócie OLAF,
o wszczęcie dochodzenia w sprawie podejrzenia o nadużycia finansowe holenderskich rybaków poławiających prądem.
Vous pouvez obtenir des informations détaillées sur la situation en Pologne.
23 ONG ecologistas y organizaciones de pescadores de Francia, Alemania, Países Bajos, y el Reino Unido han presentado una petición formal a la Oficina Europea de lucha contra el Fraude, la OLAF, para que inicie una investigación ante la sospecha de fraude en la pesca eléctrica neerlandesa.
Accédez ici au communiqué de presse officiel en espagnol.
23 Umweltschutzorganisationen und Fischereiverbände aus Frankreich, Deutschland, den Niederlanden und dem
Les Vereinigten Königreich haben heute beim Europäischen Amt für Betrugsbekämpfung, kurz OLAF, einen förmlichen
Antrag auf Einleitung eines Ermittlungsverfahrens wegen des Verdachts auf Betrug in der niederländischen Elektrofischerei gestellt.
Greifen Sie hier auf die offizielle Pressemitteilung in Deutscher Sprache zu
23 ONG et organisations pour la protection de l'environnement représentant les pêcheurs de France, d'Allemagne, des Pays Bas et de Grande Bretagne ont présenté une demande formelle à l'Office européen des brevets pour la Lotta Antifrode, connue sous le nom de Lotta Antifrode.
come OLAF, affinché conduca un'indagine su una sospetta frode nella pesca elettrica olandese.
Accédez au communiqué de presse officiel en italien qui
14 juin 2018
23 ONG et organisations environnementales représentant les pêcheurs de France, d'Allemagne et des Pays-Bas,
et le Royaume-Uni a déposé une demande officielle auprès de l'Office européen de lutte antifraude, connu sous le nom d'OLAF, pour qu'il mène une enquête.
pour déterminer s'il y a eu fraude dans le cadre de la pêche au chalut électrique aux Pays-Bas.
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23 organisations environnementales et représentants de pêcheurs de France, d'Allemagne, d'Irlande, des Pays-Bas et du Royaume-Uni demandent à l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) d'ouvrir une enquête sur la pêche électrique néerlandaise pour suspicion de fraude.
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23 organizacji ekologicznych i organizacji reprezentujących rybaków z Francji, Niemczech, Holandii i Wielkiej Brytanii złożyło formalny wniosek do Europejskiego Urzędu ds. Zwalczania Nadużyć Finansowych, w skrócie OLAF,
o wszczęcie dochodzenia w sprawie podejrzenia o nadużycia finansowe holenderskich rybaków poławiających prądem.
Vous pouvez obtenir des informations détaillées sur la situation en Pologne.
23 ONG ecologistas y organizaciones de pescadores de Francia, Alemania, Países Bajos, y el Reino Unido han presentado una petición formal a la Oficina Europea de lucha contra el Fraude, la OLAF, para que inicie una investigación ante la sospecha de fraude en la pesca eléctrica neerlandesa.
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23 Umweltschutzorganisationen und Fischereiverbände aus Frankreich, Deutschland, den Niederlanden und dem
Les Vereinigten Königreich haben heute beim Europäischen Amt für Betrugsbekämpfung, kurz OLAF, einen förmlichen
Antrag auf Einleitung eines Ermittlungsverfahrens wegen des Verdachts auf Betrug in der niederländischen Elektrofischerei gestellt.
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23 ONG et organisations pour la protection de l'environnement représentant les pêcheurs de France, d'Allemagne, des Pays Bas et de Grande Bretagne ont présenté une demande formelle à l'Office européen des brevets pour la Lotta Antifrode, connue sous le nom de Lotta Antifrode.
come OLAF, affinché conduca un'indagine su una sospetta frode nella pesca elettrica olandese.
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